Ce dimanche 3 juillet, l’actrice Judith Chemla a confié avoir été victime de violences conjugales de la part de son ancien compagnon.
Un appel au secours. La comédienne judith Chemla a partagé sur Instagram une série de clichés où elle apparaît le visage tuméfié. Des photos accompagnées d’un long message, dans lequel elle accuse le «père de sa fille», sans citer son nom.
L’actrice, vue notamment dans «Une vie» en 2016 y raconte son calvaire. «Il y a un an mon visage a été blessé, du bleu, du violet sous mon œil, je me suis vue déformée. Il y a un an j’ai regardé mon visage dans la glace et j’ai su que je ne pourrai plus me voiler la face. Le père de ma fille. Ceux qui sont capables de faire ça il faut qu’ils soient hors d’état de nuire. Mais comment ? Je n’ai pas honte de cette photo.», écrit-elle avant de dire que le concerné continue de «faire pression sur elle». «Il devrait avoir honte aujourd’hui, un an après, au lieu de continuer à faire pression sur moi, de penser qu’il a encore les moyens de me manipuler, au lieu de pourrir la tête de mon enfant il devrait avoir honte et se faire discret, rechercher vraiment à être pardonné», dit-elle.
«Retourner au commissariat une 3e fois? Déposer une 3e plainte en 1 an ? Être dans le milieu du cinéma, et avoir l’épée de Damoclès de 8 mois de prison avec sursis... ça ne suffit pas ? (...) Que faut-il pour qu’il me laisse tranquille ?», implore-t-elle.
«Aller vraiment en prison ? Il jouera encore à la victime auprès de ma fille et elle souffrira de ne pas voir son père. Que je garde ça pour moi ? Il se sentira encore au dessus des lois continuera de se plaindre et de contester les décisions de justice auprès de sa fille de 5 ans, qu’il voit pourtant comme un père normal qu’il n’est pourtant pas. Il continuera de croire qu’il est en mesure de faire pression sur moi et de me harceler moralement. Je n’en peux plus. J’exige d’avoir la paix. C’est plus clair comme ça ?».
En commentaire de sa publication choc, la comédienne reçoit de nombreux messages de soutien d'anonymes, mais aussi de personnalités, à l’instar de l'actrice Géraldine Nakache qui lui a écrit un tendre : «Je t’aime ma poupée. Ma courageuse». Juliette Armanet, Reda Kateb, Benjamin Siksou, Manu Payet, Nicolas Maury, Daphné Roulier, Céline Sallette, Jeanne Added, ou encore Zabou Breitman ont eux aussi tenu à lui témoigner leur solidarité.