Alors que Bella Hadid fait la couverture de Vogue US, la mannequin de 25 ans s’est confiée sans filtre sur ses blessures.
Dans un entretien accordé au magazine américain, la star des podiums évoque avec franchise les périodes difficiles traversées, entre dépression, anorexie et comparaison familiale.
Elle qui depuis 2014 s’est fait un nom dans le monde de la mode, marchant dans les pas de sa sœur aînée Gigi Hadid, a longtemps eu l’impression d’être le vilain petit canard de la famille confie-t-elle. «J'étais la sœur la plus laide. J'étais la brune. Je n'étais pas aussi cool que Gigi, pas aussi extravertie. C'est vraiment ce que les gens disaient de moi ».
Des comparaisons, auxquelles elle a cru et qui ont laissé des traces. «Malheureusement, quand on vous dit des choses tant de fois, vous y croyez tout simplement», note Bella Hadid, qui s’étonne encore d’avoir choisi la voie du mannequinat, en intégrant en 2014, l’agence IMG Models. «Je me demande toujours, comment une fille avec des insécurités incroyables, de l'anxiété, de la dépression, des problèmes d'image corporelle, des problèmes d'alimentation, qui déteste être touchée, qui a une anxiété sociale intense, qu'est-ce que je faisais pour entrer dans cette entreprise ?»
.@BellaHadid is a bona fide supermodel in the full flush of her fame, but it is who she is on the inside, when the cameras are down, that she’s ready to reveal to the world. https://t.co/z4c2Xl0DmK pic.twitter.com/XnmRteUNGg
— Vogue Magazine (@voguemagazine) March 15, 2022
Dépression, anorexie... Belle Hadid se livre sans fard
Des troubles et une dépression sur lesquelles elle est revenue. «Pendant trois ans, alors que je travaillais, je me réveillais chaque matin hystérique, en larmes, seule. Je ne montrerai ça à personne. J'allais travailler, je pleurais au déjeuner dans mon petit salon, je terminais ma journée, j'allais dans n'importe quel petit hôtel au hasard où j'étais pour la nuit, je pleurais encore, je me réveillais le matin et je faisais la même chose», explique la jeune femme, relatant également la période d’anorexie qu’elle a traversée adolescente, provoquée selon elle par un traitement pour des troubles de l’attention.
«J'étais sur cette application de comptage de calories, qui était comme le diable pour moi. J'emballais mon petit déjeuner avec mes trois framboises, mon bâton de céleri. J'essayais juste, je m'en rends compte maintenant, de me sentir en contrôle de moi-même alors que je me sentais tellement hors de contrôle de tout le reste», raconte Bella Hadid. Aujourd’hui, après un burn out en 2021 et un séjour de quinze jours dans un centre de traitement au Tennessee, comme le rapporte Vogue US, elle veut prendre soin d’elle.
«Pendant si longtemps, je ne savais pas pourquoi je pleurais. J'ai toujours pensé que je n'avais pas le droit de me plaindre, ce qui signifiait que je n'avais pas le droit d'obtenir de l'aide, ce qui était mon premier problème. Alors maintenant, tout ce que je fais dans ma vie personnelle consiste littéralement à m'assurer que mon état mental reste au-dessus de l'eau», explique-t-elle.
CHIRURGIE ESTHÉTIQUE : la mise au point
La mannequin a également profité de cet entretien pour mettre les choses au clair, évoquant les spéculations de chirurgie esthétique dont elle fait l’objet.
Si elle confirme avoir eu recours à une rhinoplastie - «J'aurais aimé garder le nez de mes ancêtres» concède-t-elle - elle dément avoir été liftée. «Les gens pensent que j'ai complètement truqué mon visage à cause d'une photo de moi à l'adolescence gonflée. (…) Je n'ai jamais utilisé de "fillers". Mettons un terme à cela. Je n'ai aucun problème avec ça, mais ce n'est pas pour moi. Quiconque pense que j'ai les yeux liftés ou peu importe comment ça s'appelle, c'est du scotch ! Le tour le plus ancien du monde».