Inaugurant mercredi soir son double de cire, Patrick Sébastien a dit préférer être pensionnaire du Musée Grévin que recevoir la Légion d’honneur.
"Franchement, c’est mieux que la Légion d’honneur. Je connais des gens qui l’ont à la télé ! Moi, je n’en veux pas. J’ai toujours fantasmé sur le musée Grévin, premier endroit que j’ai visité en arrivant à Paris", a confié l’imitateur, animateur et producteur.
"C’est étrange, c’est très émouvant mais ça me fait très plaisir !", a-t-il ajouté en découvrant son personnage sur la scène du théâtre Grévin.
A l'occasion de ses 40 ans de carrière, quelques semaines avant son 60e anniversaire, ses parrains d’intronisation étaient Raphaël Mezrahi, Olivier de Benoist et Daniela Lumbroso qui ont rendu hommage "au petit bonhomme en mousse devenu un grand monsieur en cire".
"Figure emblématique du monde du spectacle, Patrick Sébastien est un véritable homme de scène au parcours impressionnant, à la fois imitateur, humoriste, acteur, réalisateur, chanteur, auteur-compositeur, écrivain, producteur-animateur d’émissions de télévision et ex-dirigeant de club de rugby", a déclaré l'académie Grévin présidée par Bernard Pivot.
Le double de Patrick Sébastien, vêtu d’un costume noir, d’une chemise blanche et de boots noirs, offerts par l’artiste, est représenté assis devant le miroir de sa loge comme s’il se préparait à entrer en scène. A ses côtés, figurent les doubles de Michel Serrault et Serge Gainsbourg.
Patrick Sébastien, de son véritable nom Patrick Boutot, a présenté son premier spectacle d'imitation en 1974 sur la scène du cabaret parisien "La main au panier". En 1976, Guy Lux et Michel Drucker l'invitent dans leurs émissions. La même année, il décroche la première partie de Michel Sardou, à l'Olympia, ouvrant le chemin d'un succès qui ne s'est pas démenti depuis.