Les membres de Temples ont tout d’un bon vieux rock britannique : la voix, la rythmique simple et la ligne mélodique. Ce cocktail est agrémenté d’une bonne dose de couleurs psyché dans les synthés qui enrichissent l’atmosphère, voire la rendent hypnotisante.
Le son de ces jeunots doit tout à la nostalgie, qui se retrouve dans leurs codes esthétiques. Le quatuor vient de Kittering, petite bourgade du centre de l’Angleterre. Leur premier brillant album, "Sun Structures" (2014), avait emballé la critique et le public avec des tubes comme "Mesmerise" ou "Shelter Song".
Même Noel Gallagher d’Oasis avait succombé à leur musique au point de critiquer la BBC qui ne passait pas leurs morceaux. A part une version retravaillée de leur album passée au mixer d’une bonne disco qui les rapproche d’une période énervée des Dandy Warhols, le groupe n’a rien sorti de nouveau depuis. Ils font ce week-end l’ouverture du Paris Psych Fest, qui fête sa troisième édition cette année. Sans doute l’occasion de dévoiler quelques nouveaux morceaux.
Temples, samedi 18 juin, dans le cadre du Paris Psych Fest, La Ferme du Buisson (77).