Au beau milieu d’une super tournée européenne archi-serrée cet été, Mika l’hyperactif est parvenu à caler une date à Paris, un passage par Strasbourg puis Grenoble avant de reprendre une route bien jalonnée.
Presque dix ans après avoir bondi sur la scène internationale, sa pop porte toujours les mêmes couleurs enfantines et gentiment pétillantes qu’à ses débuts, en 2007, avec "Life in Cartoon Motion". Son dernier album, "No Place in Heaven" (2015), suit un même rythme carré et dansant : batterie, retour au piano, couplets dans les graves et refrains aigus avec chœurs et battements de mains.
Le chanteur délaisse un brin l’électro pour une formule qui lui sied davantage, et joint quelques ballades qui tiennent même de la comptine. Gueule d’ange couronnée de bouclettes aux yeux immenses, Mika a tout d’un grand enfant, jusque dans les expressions, dont il emmêle les mots entre le français, l’anglais (sa langue natale) ou l’italien, depuis qu’il est aussi juré de "X Factor" de l’autre côté des Alpes.
Nouveau public
Entre deux albums, il se laisse le temps de dessiner du prêt-à-porter et sortir des Kendji Girac dont les performances lui font «dresser les cheveux du corps». Son succès sur la scène française semble parti pour durer, même si sa production conserve la même veine musicale, ce qui ne limite pas ses ventes pour autant.
Déjà platine côté gaulois, sa bougeotte l’emmène cet été tourner en Italie et dans le sud de l’Europe où il conquiert aujourd’hui un nouveau public.