L'armée israélienne dit avoir frappé lundi soir des dizaines de cibles du Hezbollah "à travers le Liban", au sixième jour d'un cessez-le-feu fragile.
"Il y a peu de temps", l'armée de l'air israélienne a "frappé des terroristes du Hezbollah, des dizaines de rampes de lancement, et des infrastructures terroristes à travers le Liban", a indiqué l'armée dans un communiqué après que le mouvement armé libanais a revendiqué ses premiers tirs vers Israël depuis l'entrée en vigueur d'une trêve le 27 novembre.
Les médias officiels libanais ont rapporté des frappes israéliennes lundi soir sur des zones du sud du Liban éloignées de la frontière, quelques heures après que le Hezbollah a revendiqué sa première attaque contre une position militaire israélienne, au sixième jour d'un cessez-le-feu fragile.
"Des avions ennemis ont mené des frappes... (sur) les environs de la ville de Jbaa", à une vingtaine de kilomètres de la frontière, ainsi que dans la région de Deir al-Zahrani, a indiqué l'Agence nationale d'information (ANI). Elle a également rapporté par la suite "une série de frappes aériennes" près de deux villages situés à proximité de Jbaa.
L'Union européenne a appelé lundi "toutes les parties à oeuvrer à la désescalade" en Syrie, où la Russie s'est jointe à l'aviation syrienne pour bombarder des secteurs tenus par les rebelles.
"Nous condamnons les frappes aériennes de la Russie sur des zones densément peuplées et son soutien continu à la répression du régime d'Assad", selon un communiqué du porte-parole aux Affaires étrangères de l'UE, Anouar El Anouni.
L'armée israélienne a appelé lundi la population à évacuer des zones de la ville palestinienne de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, d'où selon elle opèrent "des organisations terroristes".
"Pour votre sécurité, vous devez évacuer la zone immédiatement et vous déplacer vers la zone humanitaire", enjoint le porte-parole de l'armée Avichay Adraee dans un message en langue arabe posté sur X.
Donald Trump a prévenu lundi que le "prix à payer serait terrible" pour les groupes palestiniens de la bande de Gaza si les otages n'étaient pas libérés avant son entrée en fonction le 20 janvier.
"Si les otages ne sont pas libérés avant le 20 janvier (...), le prix à payer sera TERRIBLE au Moyen-Orient et pour les responsables qui ont perpétré ces atrocités contre l'humanité", a écrit le président élu américain sur sa plateforme Truth Social.
Les Etats-Unis ont assuré lundi que la trêve au Liban tenait toujours, Washington affirmant qu'il examinait des allégations de violations dont Israël et le Hezbollah s'accusent mutuellement.
"Le cessez-le-feu tient", a affirmé devant la presse Matthew Miller, porte-parole du département d'Etat américain. "Quand nous recevons des informations de violations potentielles, nous avons un mécanisme mis en place avec le gouvernement français pour les examiner, déterminer si ce sont de réelles violations et se rapprocher des parties pour s'assurer qu'elles ne se répètent pas", a précisé M. Miller.
L'armée israélienne a annoncé lundi soir mener des frappes sur des "cibles terroristes" au Liban, après une attaque du Hezbollah vers une zone contestée aux confins du Liban et du Golan syrien annexé par Israël.
"L'armée israélienne mène en ce moment des frappes contre des cibles terroristes au Liban", a dit l'armée dans un bref communiqué, les autorités israéliennes ayant prévenu auparavant qu'il y aurait une riposte aux tirs du Hezbollah.
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, "alarmé par la récente escalade de la violence dans le nord-ouest de la Syrie", a appelé lundi à une "cessation immédiate des hostilités", a déclaré son porte-parole.
"Toutes les parties doivent faire leur possible pour protéger les civils et les infrastructures civiles, y compris permettre le passage en toute sécurité des civils qui fuient les hostilités", a ajouté Stéphane Dujarric.
En l’espace de trois jours, le groupe islamiste Hayat Tahrir al-Cham (HTS) et des factions rebelles alliées ont lancé leur plus grande offensive de ces dernières années contre le régime de Bachar al-Asssad, parvenant à conquérir selon une ONG la «majeure partie» d’Alep, capitale économique du pays.
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Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a qualifié lundi de "violation grave" de la trêve une attaque du Hezbollah vers une zone contestée aux confins du Liban et du Golan syrien annexé par Israël.
"Le tir du Hezbollah vers Har Dov (le nom hébreu du secteur dit des Fermes de Chebaa, NDLR) est une grave violation du cessez-le-feu et Israël va réagir avec force. Nous sommes déterminés à faire respecter le cessez-le-feu et riposter à toute violation par le Hezbollah, de la plus légère à la plus grave", a affirmé M. Netanyahou, selon un communiqué de son bureau.
Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a assuré lundi qu'Israël répondrait par une "riposte forte" aux tirs du Hezbollah qui a revendiqué une première attaque sur une position militaire israélienne depuis l'entrée en vigueur de la trêve le 27 novembre.
"On a promis d'agir contre toute violation du cessez-le-feu c'est exactement ce que nous ferons", a déclaré le ministre assurant qu'une "riposte forte" répondrait aux tirs du Hezbollah "vers une base de l'armée à Har Dov", le nom israélien des Fermes de Chebaa, une zone contestée située à la frontière entre le Liban et le plateau syrien du Golan, annexé par Israël.
Le Hezbollah libanais a dit lundi soir avoir attaqué une position militaire israélienne, pour la première fois depuis l'entrée en vigueur de la trêve le 27 novembre, en riposte aux "violations" du cessez-le-feu par Israël.
Dans un communiqué, la formation pro-iranienne a précisé avoir visé une position israélienne sur "les collines occupées de Kfar Chouba", que le Liban affirme faire partie de son territoire. L'armée israélienne a affirmé que le Hezbollah a tiré "deux projectiles" vers ses positions.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a espéré lundi "la fin de l'instabilité en Syrie en cours depuis treize ans" grâce à une solution "conforme aux revendications des Syriens".
"Notre plus grand souhait est que l'intégrité territoriale et l'unité nationale de la Syrie soient préservées et que l'instabilité qui dure depuis 13 ans prenne fin par une solution conforme aux revendications légitimes du peuple syrien", a déclaré le chef de l'Etat réagissant pour la première fois à l'offensive des rebelles syriens.
Des délégations du Fatah et du Hamas palestiniens sont réunies au Caire pour "parvenir à une entente mutuelle" sur la gestion de la bande de Gaza après-guerre "sous un contrôle total de l'Autorité palestinienne", a déclaré lundi le ministre égyptien des Affaires étrangères.
"Il y a effectivement deux délégations des mouvements Fatah et Hamas au Caire qui se consultent et délibèrent pour parvenir rapidement à une entente mutuelle concernant la gestion des affaires quotidiennes dans la bande de Gaza sous un contrôle total de l'Autorité palestinienne", a déclaré Badr Abdelatty lors d'une conférence de presse au Caire lundi.
Le Conseil de sécurité de l'ONU tiendra mardi une réunion d'urgence sur la Syrie après une offensive fulgurante des rebelles qui ont réussi à prendre de vastes régions du nord du pays aux forces gouvernementales, ont indiqué lundi plusieurs sources diplomatiques à l'AFP.
La réunion a été demandée par le gouvernement syrien, et relayée par les trois membres africains du Conseil (Mozambique, Sierra Leone, Algérie) et le Guyana, a précisé une de ces sources.
Des bombardement rebelles sur la ville syrienne de Hama, contrôlée par le gouvernement, ont tué six civils lundi, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'Homme.
Le groupe islamiste radical Hayat Tahrir al-Cham (HTS) et des factions rebelles alliées, qui mènent depuis le 27 novembre une offensive fulgurante dans le nord de la Syrie reprenant de vaste régions aux forces gouvernementales, ont "pour la première fois ... utilisé des lance-roquettes pour bombarder des quartiers de la ville de Hama, tuant six civils", a rapporté l'Observatoire.
Le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar, a rejeté lundi les accusations selon lesquelles Israël viole la trêve en vigueur au Liban avec le Hezbollah pro-iranien.
"Nous entendons dire qu'Israël viole l'accord de cessez-le-feu au Liban" entré en vigueur le 27 novembre. "Au contraire, Israël le fait respecter" en réponse "aux violations du Hezbollah qui appellent une action immédiate", a-t-il déclaré dans un communiqué.
Le président du Parlement libanais Nabih Berri, allié du Hezbollah pro-iranien, a accusé lundi Israël de "violation flagrante" du cessez-le-feu avec le Liban entré en vigueur le 27 novembre.
Dans un communiqué, M. Berri a appelé le comité chargé de superviser la trêve, qui comprend les Etats-Unis et la France, "à entamer urgemment son action et contraindre Israël à arrêter ses violations et se retirer" du territoire libanais.
Un homme a été tué lundi par une frappe de drone israélien sur le village de Marjeyoun proche de la frontière israélienne, dans le sud du Liban, a indiqué le ministère de la Santé.
L'agence nationale d'information (Ani, officielle) a précisé que l'homme circulait à moto. Plusieurs frappes israéliennes ont visé le Liban depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah le 27 novembre. La formation pro-iranienne n'a pas annoncé de riposte.
Le président syrien Bachar al-Assad a affirmé lundi que l'offensive des rebelles dans le nord de la Syrie visait à "redessiner la carte" du Moyen-Orient, selon un communiqué de la présidence.
Dans un entretien téléphonique avec son homologue iranien, Massoud Pezeshkian, M. Assad a déclaré que "l'escalade terroriste" visait à "tenter de morceler la région, d'effriter ses Etats et de redessiner la carte de la région conformément aux intérêts et aux objectifs de l'Amérique et de l'Occident".
La Turquie, soutien de factions rebelles en Syrie, a rejeté lundi toute "ingérence étrangère" dans l'offensive lancée mercredi par une coalition dirigée par des islamistes dans le nord du pays.
"Ce serait une erreur, à ce stade, d'essayer d'expliquer les événements en Syrie par une quelconque ingérence étrangère", a déclaré le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan, qui a incriminé l'absence de dialogue entre le régime de Damas et l'opposition.
La Russie "continue de soutenir" le président syrien Bachar al-Assad et veut l'aider à "stabiliser la situation", après que des groupes rebelles ont infligé un coup dur à son régime, en prenant le contrôle d'Alep, la deuxième ville du pays, a assuré lundi le Kremlin.
"Nous continuons bien sûr de soutenir Bachar al-Assad", a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, précisant que la Russie allait formuler sa position "sur ce qui est nécessaire de faire pour stabiliser la situation".
L'armée israélienne a annoncé lundi la mort d'un de ses soldats, tué le 7 Octobre 2023 lors de l'attaque du Hamas sur Israël et dont le corps a été emporté à Gaza, où il se trouve encore.
L'armée a autorisé la publication du nom du "capitaine Omer Maxime Neutra, âgé de 21 ans à sa mort (...) soldat tombé au combat (dont le corps est) détenu par une organisation terroriste", indique un communiqué militaire.
Le Forum des familles, principale association israélienne des proches d'otages retenus dans la bande de Gaza, a salué la mémoire du jeune homme dans un communiqué, indiquant qu'Omer Neutra était né et avait grandi aux Etats-Unis avant d'émigrer seul en Israël et de rejoindre l'armée.
"Sa famille a été informée ce matin qu'il avait été tué le 7 octobre", ajoute le texte.
L'attaque lancée le 7 octobre 2023 par le mouvement islamiste palestinien Hamas sur Israël à partir de la bande de Gaza a entraîné la mort, côté israélien, de 1.208 personnes, majoritairement des civils, selon un décompte de l'AFP à partir de données officielles, en incluant Omer Neutra et les otages tués ou morts en captivité.
Le transporteur aérien allemand Lufthansa a annoncé lundi prolonger la suspension de ses liaisons avec Tel-Aviv jusqu'au 31 janvier 2025 inclus, en raison du conflit au Proche-Orient.
Cette suspension courait précédemment jusqu'au 15 décembre. Ce calendrier vaut pour toutes les compagnies du premier groupe européen de transport aérien: Lufthansa Airlines, Austrian Airlines, Brussels Airlines, SWISS, Eurowings et Cargo, d'après un communiqué du groupe.
Un drone israélien a visé lundi matin un poste de l'armée libanaise dans la région du Hermel, loin de la frontière avec Israël, dans l'est du Liban, faisant un blessé parmi les militaires, a indiqué l'armée.
"Un drone de l'ennemi a visé un bulldozer de l'armée qui effectuait des travaux dans une position de l'armée", blessant un soldat, a précisé l'armée. Plusieurs frappes israéliennes ont visé le Liban depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah le 27 novembre.
La Chine soutient le régime syrien dans "ses efforts pour maintenir la sécurité nationale et la stabilité", a affirmé lundi un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Lin Jian, lors d'une conférence de presse régulière.
La Chine, en tant que pays "ami de la Syrie", est prête à "contribuer positivement pour empêcher la détérioration de la situation", a ajouté Lin Jian, alors que le régime de Bachar al-Assad a perdu samedi le contrôle d'Alep, deuxième ville du pays.
Les forces kurdes ont annoncé lundi oeuvrer pour évacuer des civils kurdes de plusieurs secteurs de la province d'Alep après l'offensive rebelle et la prise par des groupes proturcs d'une ville où vivent des dizaines de milliers de Kurdes. "Nous coordonnons activement avec toutes les parties concernées en Syrie pour assurer la sécurité de notre peuple et faciliter son transfert en toute sécurité de la région de Tal Rifaat (...) vers nos zones sûres dans le nord du pays", a déclaré Mazloum Abdi, chef des Forces démocratiques syriennes (FDS).
Alep, deuxième ville de Syrie, est tombée aux mains des islamistes du Hayat Tahrir al-Sham. Pour la première fois, le régime de Bachar al-Assad a perdu le contrôle de la capitale économique du pays. Ses alliés de longue date, russes et iraniens, ont flanché, sans résistance. Mais pourquoi cette offensive jihadiste a-t-elle eu lieu maintenant ?
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Les Etats-Unis, la France, l'Allemagne et le Royaume-Uni ont appelé dimanche dans un communiqué conjoint à la "désescalade" en Syrie, où des groupes rebelles ont infligé un coup dur au régime de Bachar al-Assad, en prenant le contrôle de plusieurs territoires ces derniers jours. "Nous (...) appelons toutes les parties à la désescalade et à la protection des civils et des infrastructures afin d'éviter de nouveaux déplacements et la perturbation de l'acheminement de l'aide humanitaire", indique leur communiqué, ajoutant que l'"escalade" du conflit soulignait "la nécessité urgente" d'une "solution politique".