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Conquête spatiale : la planète Mars en ligne de mire pour le duo Donald Trump-Elon Musk

La victoire de Donald Trump, lors de l’élection présidentielle américaine, pourrait rebattre les cartes de la course à la conquête spatiale. [Carlos Barria/Reuters]

L’élection de Donald Trump aux États-Unis, bien accompagné par Elon Musk durant sa campagne, pourrait chambouler la course à la conquête spatiale. Le président-élu de la première puissance mondiale aimerait atteindre Mars avant la fin de son mandat.

La victoire de Donald Trump, lors de l’élection présidentielle américaine, le 6 novembre dernier, pourrait rebattre les cartes de la course à la conquête spatiale. Le 47e président des États-Unis, et Elon Musk, patron de SpaceX, partagent l'ambition de marquer l'Histoire.

L'intérêt de Donald Trump pour l'espace n'est pas nouveau : durant son premier mandat, il avait créé un commandement militaire de l'espace et redonné vie à un organe consultatif dirigé par le vice-président, le Conseil national de l'espace.

«Nous voulons atteindre Mars avant la fin de mon mandat»

Surtout, c'est sous son premier mandat qu'avait été annoncé le programme Artémis, visant à ramener des Américains sur la Lune (en 2026), pour préparer des missions martiennes. Pourtant, déjà à l'époque, le républicain s'était montré sceptique sur l'utilité de repasser par la Lune avant Mars.

En septembre 2024, Donald Trump avait réitéré cette promesse d'aller sur la planète rouge pour la première fois dans l'histoire : «Nous voulons atteindre Mars avant la fin de mon mandat».

Un objectif réalisable selon Elon Musk, qui en a fait une obsession. Selon George Nield, le président de Commercial Space Technologies, LLC, le programme Artémis pourrait donc au moins être «accéléré», voire «annulé» : «Ils pourraient tourner la page et dire : oublions la lune, nous y sommes allés, concentrons-nous sur Mars».

Une telle décision représenterait un séisme pour ce programme à plus de 90 milliards de dollars. L'équipage d'Artémis 2, qui doit aller faire le tour de la Lune pour la première fois depuis Apollo, doit décoller en septembre 2025. Toutefois, ce recentrage martien pourrait être tempéré par le risque de voir la Chine s'installer seule sur le pôle sud lunaire, également cible des missions Artémis.

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