Le directeur de la Fed, Jérôme Powell, a annoncé qu'il ne démissionnerait pas de son poste, même si Donald Trump, élu président de la République, le lui demandait.
Il a également affirmé que l'élection n'aura «pas d'effet à court terme» sur les décisions de la Réserve fédérale «en termes de de politique monétaire».
Dans son discours à la Maison Blanche suivant la réélection de Donald Trump, le président américain Joe Biden s'est engagé à une transition «pacifique et ordonnée» avec la nouvelle administration.
Il a également appelé ses partisans à accepter la défaite : «Vous ne pouvez pas aimer votre pays uniquement quand vous gagnez» une élection, a-t-il déclaré.
Il a également appelé les Américains à «garder la foi» car «ce n'est pas parce qu'on subit une défaite que nous sommes vaincus», a-t-il rajouté.
Joe Biden a également estimé que son gouvernement laissait «derrière lui la plus puissante économie du monde».
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé jeudi que les liens entre les Etats-Unis et l'Europe ne doivent pas être "perdus" mais "valorisés" après la victoire de Donald Trump à la présidentielle américaine. "Nous espérons que l'Amérique deviendra plus forte.
C'est le genre d'Amérique dont l'Europe a besoin. Et une Europe forte est ce dont l'Amérique a besoin. C'est le lien entre les alliés qui doit être valorisé et qui ne doit pas être perdu", a déclaré M. Zelensky dans un discours prononcé devant les dirigeants européens rassemblés à Budapest, dont l'AFP a obtenu une copie.
Le secrétaire d'Etat et numéro 2 du Vatican a adressé jeudi ses félicitations au président élu américain Donald Trump, lui souhaitant de la "sagesse" et espérant qu'il mette fin aux conflits, notamment en Ukraine, même s'il n'a "pas de baguette magique".
"Nous lui souhaitons beaucoup de sagesse car c'est la principale vertu des dirigeants selon la Bible", a déclaré le cardinal italien Pietro Parolin à des journalistes en marge d'une conférence à Rome.
Interrogé sur la promesse de M. Trump de mettre fin "en 24 heures" à la guerre en Ukraine, Mgr Parolin a répondu: "Espérons, espérons. Je crois que lui non plus n'a pas de baguette magique: pour mettre fin à la guerre, il faut beaucoup d'humilité et de disponibilité, il faut vraiment poursuivre les intérêts généraux de l'humanité, plutôt que de se concentrer sur des intérêts particuliers".
"Nous espérons qu'il pourra vraiment être un élément de détente et de pacification dans les conflits actuels qui déchirent le monde", a-t-il ajouté. Afin de "surmonter la polarisation" de la société américaine, Mgr Parolin a par ailleurs souhaité que M. Trump soit "le président de tout le pays".
L'Iran, qui entretient depuis quatre décennies des relations tendues avec les Etats-Unis, a dit jeudi espérer que l'élection de Donald Trump à la Maison Blanche permette à Washington de "revoir les approches erronées du passé".
"Nous avons des expériences très amères des politiques et approches des différents gouvernements américains", a déclaré le porte-parole de la diplomatie iranienne, Esmaïl Baghaï, cité par l'agence officielle Irna, appelant Washington à "revoir les approches erronées du passé".
Le président chinois Xi Jinping a adressé jeudi ses félicitations au président élu américain Donald Trump et appelé les deux pays à "s'entendre" ainsi qu'à "gérer correctement leurs divergences" après des années de tensions bilatérales.
"L'histoire a démontré que la Chine et les Etats-Unis bénéficient d'une coopération et perdent d'une confrontation", a indiqué le chef d'Etat chinois au président élu américain, d'après un compte-rendu publié par la télévision étatique chinoise CCTV.
"Une relation sino-américaine stable, saine et durable est conforme aux intérêts communs des deux pays et aux attentes de la communauté internationale", a souligné Xi Jinping.