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Présidentielle américaine 2024 : Kamala Harris promet de faire «tout ce qui est en (son) pouvoir» pour mettre fin au conflit israélo-palestinien

Aux États-Unis, les citoyens arabo-américains représentent à peu près 3,5 millions de personnes. [©Jeff Kowalsky/AFP]

En pleine campagne dans le Michigan pour remporter la course à la Maison Blanche, Kamala Harris tente de convaincre la communauté arabo-américaine. La candidate a réitéré son soutien à un cessez-le-feu au Proche-Orient, et a promis de faire «tout ce qui est en (son) pouvoir» pour mettre fin au conflit.

Des voix qui comptent. En visite dans le Michigan ce dimanche, Kamala Harris s'est prononcée en faveur d'un cessez-le-feu au Proche-Orient. Une manière de rallier à elle la communauté arabo-américaine, un électorat clé et des voix cruciales dans un scrutin annoncé comme extrêmement serré face à Donald Trump.

Alors que la candidate démocrate jette ses ultimes forces dans la course à la présidence, Kamala Harris s'est adressée à l'importante communauté arabo-américaine du Michigan lors d'une visite dans l'Etat ce dimanche, reconnaissant le coût humain de la guerre à Gaza tout en s'engageant à faire «tout ce qui est en (son) pouvoir pour mettre fin à la guerre» au Proche-Orient, si elle est élue ce mardi. 

«Nous sommes rejoints aujourd'hui par les dirigeants de la communauté arabo-américaine, qui a des racines profondes ici dans le Michigan, et je tiens à dire que cette année a été difficile, compte tenu de l'ampleur du nombre de morts et de la destruction à Gaza, et compte tenu des victimes civiles au Liban», a-t-elle déclaré lors d'un rassemblement de campagne à East Lansing, dans le Michigan.

«C'est dévastateur et, en tant que présidente, je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour mettre fin à la guerre au Proche-Orient, pour ramener les otages, pour mettre fin à la souffrance à Gaza, pour garantir la sécurité d'Israël et pour faire en sorte que le peuple palestinien puisse exercer son droit à la dignité, à la liberté, à la sécurité et à l'autodétermination», a ajouté la candidate démocrate.

Un conflit israélo-palestinien en débat

Durant sa campagne électorale à travers plusieurs États américains, Kamala Harris a été de nombreuses fois interrompue par des manifestants protestant contre le soutien de l'administration Biden à Israël. Lors de son premier rassemblement dans le Michigan après le retrait du président des Etats-Unis, elle avait déclaré aux manifestants pro-palestiniens : «Si vous voulez que Donald Trump gagne, alors dites-le. Sinon, c'est moi qui parle».

Aux États-Unis, les citoyens arabo-américains représentent à peu près 3,5 millions de personnes, selon le «Council on American-Islamic Relations», la plus grande association de défense des musulmans dans le pays. Un vote donc crucial pour les deux candidats dans la course à la Maison Blanche. Conscient de cet enjeu, Donald Trump avait fait monter sur la scène de son meeting dans le Michigan des imams et des responsables locaux d'organisations musulmanes.

Lors des précédents cycles de négociations, les États-Unis ont fait pression pour que soit élaboré un accord de cessez-le-feu et de libération des otages, que le président Joe Biden avait présenté pour la première fois en mai. Le Hamas a toujours rejeté ce projet ainsi que toutes les autres propositions qui lui ont été présentées.

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