Dimanche 27 octobre, le candidat républicain Donald Trump espère remplir de casquettes rouges le légendaire Madison Square Garden de New York.
À quelques jours de l'élection présidentielle américaine prévue le 5 novembre – toujours aussi incertaine –, le candidat républicain Donald Trump espère remplir de casquettes rouges le légendaire Madison Square Garden de New York dimanche 27 octobre. Sa rivale démocrate, Kamala Harris, compte ratisser le terrain à Philadelphie, dans l’État crucial de Pennsylvanie.
Alors que la candidate démocrate a affiché ces derniers jours le soutien de plusieurs icônes de la culture populaire, comme Bruce Springsteen ou Beyoncé, Donald Trump espère une démonstration de force avec ses partisans dans «l’arène la plus célèbre du monde», où se sont produits les Rolling Stones, Madonna, U2 et où jouent les populaires équipes de NBA et de hockey sur glace des Knicks et des Rangers.
Madison Square Garden https://t.co/nJGg2xLOxd
— Elon Musk (@elonmusk) October 26, 2024
À New York, bastion démocrate où il est né et a fait fortune dans l’immobilier – plusieurs gratte-ciel y portent son nom –, avant d’être condamné plusieurs fois par les tribunaux civils et pénal, Donald Trump entend se présenter comme le «meilleur choix pour réparer tout ce que Kamala Harris a cassé», selon son équipe de campagne.
Elon Musk et Dana White attendus
Une manière de renvoyer encore une fois la vice-présidente des États-Unis, qu’il n’a cessé, au milieu d’insultes personnelles («droguée», «idiote») d’attaquer sur l’inflation, l’immigration et l’insécurité, au bilan de l’administration Biden.
Sur scène, il est attendu à 17h (22h en France métropolitaine), après les passages de son allié de campagne, le propriétaire de Tesla et du réseau social X Elon Musk, et de Dana White, président de l'Ultimate Fighting Championship (UFC), une organisation de MMA (Arts martiaux mixtes).
Donald Trump répondra peut-être aussi à ceux qui dressent un parallèle entre ses discours aux penchants de plus en plus autoritaires, populistes et nationalistes, et le choix du Madison Square Garden, théâtre d’un impressionnant rassemblement nazi en 1939.
«ennemis du peuple»
Le républicain de 78 ans, qui serait le président le plus âgé de l’histoire des Etats-Unis à entrer en fonction s’il était élu, a juré de ne pas être un dictateur «sauf le premier jour», pour fermer les frontières américaines. Il a également promis d’expulser des États-Unis des millions de migrants, qu’il accuse «d’empoisonner le sang du pays».
Samedi 26 octobre, lors d’un meeting en Pennsylvanie, après une halte dans un autre État crucial, le Michigan, il a de nouveau accusé «Kamala (Harris) d’organiser une invasion de migrants criminels depuis les prisons et les hôpitaux psychiatriques du monde entier, du Venezuela au Congo». Il a aussi pointé du doigt les journalistes pour être des «ennemis du peuple».