Pendant la guerre du Liban, en 1983, un attentat par camion-suicide à Beyrouth frappait le poste de commandement Drakkar du contingent français de la force multinationale. En effet, 58 Casques bleus français avaient trouvé la mort.
Un hommage qui passe mal. Ce mercredi 23 octobre, Emmanuel Macron a rendu hommage aux 58 parachutistes français de la Force multinationale d'interposition au Liban qui avaient été tués, en 1983, dans l'explosion de l'immeuble Drakkar, à Beyrouth, touché par un attentat à la bombe.
Ce bilan meurtrier, le plus lourd en pertes humaines subies en un seul jour par l'armée française depuis la fin de la guerre d'Indochine en 1954, avait provoqué une immense émotion en France.
«Jamais nous ne les oublierons»
«Le 23 octobre 1983, 58 soldats français ont perdu la vie à Beyrouth dans une attaque terroriste. Les chasseurs parachutistes des 1ᵉʳ et 9ᵉ RCP y étaient engagés pour la paix. Jamais nous ne les oublierons. Et toujours la France défendra la paix», a déclaré le président de la République dans son tweet.
Sauf que le chef de l’État n’aurait pas précisé les auteurs de cette attaque qui a marqué la France. «Vous ne citez pas le Hezbollah ? Vous ne remerciez pas Israël qui leur a rendu justice ?», a écrit l’ancien policier Bruno Attal en réponse à cet hommage. «Une attaque terroriste orchestrée par le Hezbollah», a ajouté un autre internaute.
«Hezbollah voilà qui étaient les terroristes et ils ont poursuivi en France ! Pourquoi ne les nommez-vous pas ?», s’est interrogée Michele Rigal, une conseillère nationale Reconquête. À l'époque, le Hezbollah pro-iranien avait été accusé d’être l’auteur ou le commanditaire de la tuerie, malgré ses démentis.