Le Hezbollah libanais, en guerre ouverte avec Israël depuis trois semaines, a assuré mardi avoir abattu à deux reprises un "drone israélien de type Hermes 450", ajoutant qu'un d'entre eux a été vu "en train de brûler" du côté israélien de la frontière. La formation pro-iranienne assure désormais être engagée dans des "combats rapprochés" avec les troupes israéliennes qui ont lancé le 30 septembre des incursions terrestres dans le sud du Liban frontalier du nord d'Israël.
Elle rapporte chaque jour des tirs de roquettes, drones ou missiles sur le territoire israélien. Israël, de son côté, a intensifié ses bombardements aériens sur le Liban et ses drones de surveillance bourdonnent en permanence au-dessus du pays.
Les Etats-Unis se sont dits mardi "opposés" à la campagne de bombardements menée par Israël sur la capitale du Liban, Beyrouth, et en ont fait part aux autorités israéliennes. "Nous avons clairement fait savoir à Israël que nous nous opposons à la campagne de bombardements qu'il a lancée ces dernières semaines à Beyrouth", a déclaré à la presse le porte-parole du département d'Etat, Matthew Miller, en soulignant que ces frappes avaient baissé en intensité ces derniers jours.
L'armée israélienne a annoncé mardi avoir capturé trois combattants du Hezbollah dans le sud du Liban, la deuxième annonce de ce type depuis l'escalade des violences avec le mouvement islamiste libanais le mois dernier. Après quasiment un an de tirs frontaliers avec le Hezbollah, Israël a lancé au Liban le 23 septembre une intense campagne de frappes aériennes contre les fiefs du mouvement pro-iranien, puis le 30 une offensive terrestre dans le sud du pays.
Le Hezbollah a défié mardi Israël malgré les coups durs qu'il a reçus, menaçant de l'attaquer "partout" sur son territoire, au moment où l'armée israélienne intensifie ses frappes au Liban sur les fiefs du mouvement pro-iranien et au-delà. Dans un discours, le numéro deux du Hezbollah, Naïm Qassem, a affirmé que "la solution" pour mettre fin à la guerre au Liban était "un cessez-le-feu", assurant que son mouvement ne serait "pas défait".
Benjamin Netanyahou a riposté mercredi aux commentaires du président français Emmanuel Macron, affirmant que la création de son pays émanait de la "guerre d'indépendance" de 1948, et non d'une décision de l'ONU. "Un rappel au président de la France: ce n'est pas la résolution de l'ONU qui a établi l'Etat d'Israël, mais plutôt la victoire obtenue dans la guerre d'indépendance avec le sang de combattants héroïques, dont beaucoup étaient des survivants de l'Holocauste - notamment du régime de Vichy en France", a déclaré M. Netanyahou dans un communiqué.
Le Hezbollah a dit mardi avoir lancé une "salve de roquettes" sur la ville de Safed et une base militaire proche dans le nord d'Israël, en guerre ouverte au Liban avec la formation pro-iranienne. Durant la journée, le Hezbollah a assuré avoir visé plusieurs chars et bulldozers israéliens dans des villages frontaliers du sud du Liban, tout en affirmant avoir tiré des roquettes sur le territoire de son voisin. Depuis un an, Israël et le Hezbollah échangent des tirs transfrontaliers. Depuis l'escalade du 23 septembre, au moins 1.315 personnes ont été tuées au Liban, selon un décompte de l'AFP à partir de données officielles.
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, a déclaré mardi qu'il s'opposait à un "cessez-le-feu unilatéral" au Liban lors d'un appel avec le président français Emmanuel Macron, selon un communiqué publié par son bureau. "Le Premier ministre a déclaré lors de la conversation qu'il était opposé à un cessez-le-feu unilatéral, qui ne change(rait) pas la situation sécuritaire au Liban (...)", a déclaré M. Netanyahou. Depuis un an, Israël et le Hezbollah libanais, un allié du Hamas palestinien, échangent des tirs transfrontaliers qui ont tourné il y a plus de trois semaines à la guerre ouverte.
Au moins 41 personnes ont été tuées et 124 blessées dans les frappes israéliennes sur le Liban lundi, dont la moitié dans un village chrétien au nord de Beyrouth, annonce mardi le ministère libanais de la Santé. Ces morts portent à au moins 1.356 le bilan des personnes tuées depuis que la confrontation entre Israël et le mouvement islamiste libanais Hezbollah a tourné à la guerre ouverte le 23 septembre, après un an d'échanges de tirs transfrontaliers, selon un décompte de l'AFP à partir de données officielles.
Le Royaume-Uni a annoncé mardi de nouvelles sanctions visant des colons "extrémistes" israéliens en Cisjordanie, appelant le gouvernement de Benjamin Netanyahou à agir pour mettre fin au climat "d'impunité" dans ce territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967. "Ces mesures répondent à la montée continue de la violence qui dévaste les communautés palestiniennes de Cisjordanie", explique le communiqué du ministère des Affaires étagères. Ce territoire occupé connait une flambée des violences depuis l'attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre et le début de la guerre à Gaza. L'ONU a recensé plus de 1.400 attaques de colons contre des communautés palestiniennes depuis octobre 2023.
Le Hezbollah affirme mardi avoir visé "trois bulldozers et un char Merkava" de l'armée israélienne dans le village frontalier de Ramia dans le sud du Liban, assurant que les véhicules ont brûlé. Le mouvement islamiste libanais dit être engagé dans des "combats rapprochés" avec les troupes israéliennes dans le sud du Liban. Israël a intensifié il y a plus de trois semaines ses bombardements aériens sur le Liban, notamment le Sud, l'Est et la banlieue sud de Beyrouth, bastions historiques de la formation chiite, puis a débuté une offensive terrestre le 30 septembre.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou ne doit pas "s'affranchir des décisions de l'ONU", a averti mercredi Emmanuel Macron selon des participants au Conseil des ministres, rappelant que c'est une résolution onusienne qui a "créé" l’État d'Israël. "M. Netanyahu ne doit pas oublier que son pays a été créé par une décision de l'ONU", a lancé le chef de l’État, en allusion au vote en novembre 1947 par l'Assemblée générale des Nations unies du plan de partage de la Palestine en un État juif et un État arabe. "Et par conséquent ce n'est pas le moment de s'affranchir des décisions de l'ONU", a-t-il poursuivi, alors qu'Israël mène une offensive terrestre contre le mouvement pro-iranien Hezbollah dans le sud du Liban, où sont déployés des Casques bleus.
Le Hezbollah a défié mardi Israël malgré les coups durs qu'il a reçus, menaçant de l'attaquer "partout" sur son territoire, au moment où l'armée israélienne intensifie ses frappes au Liban sur les fiefs du mouvement pro-iranien et au-delà. Dans un discours, le numéro deux du Hezbollah, Naïm Qassem, a affirmé que "la solution" pour mettre fin à la guerre au Liban était "un cessez-le-feu", assurant que son mouvement ne serait "pas défait". "Comme l'ennemi israélien bombarde tout le Liban, nous avons le droit, en position de défense, d'attaquer partout dans l'entité ennemie israélienne, dans le centre, dans le nord et dans le sud", a lancé M. Qassem.
Le numéro deux du Hezbollah libanais Naïm Qassem s'est adressé mardi aux Israéliens, affirmant que "la solution" permettant le retour des habitants du nord du pays était "un cessez-le-feu", et a menacé, sinon, de frapper "partout" en Israël. Lors d'une allocution enregistrée et diffusée par la chaîne de la formation pro-iranienne, Naïm Qassem a annoncé une "nouvelle équation" avec l'attaque menée dimanche sur une base militaire au sud de Haïfa, la plus meurtrière du Hezbollah sur le sol israélien depuis l'escalade il y a près d'un mois.
Le temps de la diplomatie est "dépassé", a jugé mardi le ministre turc des Affaires étrangères Hakan Fidan, appelant à passer aux "sanctions" contre Israël. "Nous avons dépassé la limite des mots, de la diplomatie, de la politique, nous sommes arrivés au bout. Il nous faut d'autres instruments", a déclaré le ministre lors d'une conférence sur "l'avenir de la Palestine" à Ankara. "Nous devons passer aux sanctions. La communauté internationale doit prendre des actions légales, il faut boycotter Israël (qui) ne doit plus recevoir aucun soutien, dans aucun domaine" a-t-il martelé.
Le ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot a condamné ce mardi «les attaques d’Israël sur les casques bleus de la Finul», au Liban.
S’il a réaffirmé le fait que «la France ne détournait pas le regard», sur la situation au Proche-orient, le ministre a indiqué qu’il «n’oubliait que si la région est bord de l’embrasement, c’est en raison de la lourde responsabilité que porte le Hamas depuis l’attaque du 7-Octobre».
La Première ministre italienne Giorgia Meloni a annoncé mardi qu'elle se rendrait au Libance vendredi, où des troupes italiennes sont engagées au sein de la mission de maintien de la paix de l'ONU (Finul), qui a essuyé des tirs de l'armée israélienne.
"Il est déjà prévu que je me rende au Liban", a-t-elle déclaré au Sénat, sans préciser la date de cette visite.
Le Hezbollah libanais affirme ce mardi avoir tiré une "salve de roquettes" sur Haïfa, deux jours après qu'un de ses drones a tué quatre soldats sur une base militaire au sud de cette grande ville du nord d'Israël.
L'attaque de dimanche a été la plus meurtrière du mouvement pro-iranien sur le sol israélien en près d'un mois d'escalade militaire. La formation pro-iranienne assure désormais être engagée dans des "combats rapprochés" avec les troupes israéliennes dans le sud du Liban. Israël, de son côté, a intensifié ses bombardements aériens sur le Liban.
Le Premier ministre libanais Najib Mikati a affirmé mardi à l'AFP que le gouvernement avait pris des mesures de sécurité renforcées à l'aéroport international de Beyrouth pour "ôter tout prétexte" à Israël de le viser.
"Des mesures de sécurité renforcées ont été mises en place depuis une semaine à l'aéroport", à proximité immédiate de la banlieue sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah, a-t-il ajouté. Fin septembre, l'armée israélienne a accusé l'Iran de chercher à envoyer des armes au Hezbollah, son allié, via l'aéroport de Beyrouth, et affirmé qu'elle déjouerait ces tentatives.
Le Premier ministre libanais s'est dit mardi prêt à augmenter les effectifs de l'armée dans le sud du pays en cas de cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah, affirmant que l'armée israélienne mène de brèves incursions dans cette région frontalière, bastion du Hezbollah.
"Nous avons actuellement 4.500 militaires dans le Sud et nous voulons passer à entre 7.000 et 11.000", a dit Najib Mikati à l'AFP. Alors que l'armée israélienne dit mener des incursions terrestres au Liban depuis le 30 septembre, le Premier ministre a affirmé qu'il "y a des avancées et des reculs, (les soldats israéliens) entrent et sortent" du territoire libanais.
Le Hezbollah libanais affirme mardi avoir tiré la veille des roquettes sur "la banlieue de Tel-Aviv", où des sirènes d'alerte ont retenti lundi "à cause de projectiles tirés du Liban", selon l'armée israélienne qui a dit avoir "intercepté toutes les menaces aériennes".
Ces tirs sont intervenus au lendemain d'une frappe de drone du Hezbollah qui a tué quatre soldats sur une base militaire au sud de Haïfa, l'attaque la plus meurtrière du mouvement pro-iranien sur le sol israélien en près d'un mois d'escalade militaire.
Une personne a été tuée par balles et une autre blessée mardi dans une attaque près d'Ashdod dans le sud d'Israël, a indiqué un hôpital de cette ville.
"Deux personnes blessées lors de la fusillade sur la route 4 ont été transportées à l'hôpital. L'une d'elles est décédée en route", a précisé l'hôpital Assouta d'Ashdod dans un communiqué. Le suspect est arrivé à pieds à proximité de la route d'où il s'est mis à tirer avant d'être "neutralisé" par un civil armé, a indiqué la police dans un communiqué.
Selon le Magen David Adom, l'équivalent israélien de la Croix-Rouge, ce civil est un de ses secouristes, qui n'était pas en service au moment de l'attaque. Arrivé sur les lieux de l'attaque, le ministre de la Sécurité intérieure, Itamar Ben Gvir, a salué un "héros".
Lors d’une conférence de presse, Mathilde Panot a, de nouveau, tenu à «condamner les horreurs et les images insoutenables qui se passent à Gaza».
La présidente du groupe LFI à l’Assemblée nationale a remis en cause les efforts d’Emmanuel Macron pour mettre un terme à ce conflit. «La voix de la France n’est crédible que lorsqu’elle dit quelque chose, puis qu’elle l’applique. C’est notre humanité commune qui est en jeu», a-t-elle déclaré.
Israël prendra en considération l'opinion des Etats-Unis mais déterminera sa riposte à l'attaque iranienne en fonction de son "intérêt national", a déclaré le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou selon un communiqué de son bureau ce mardi.
"Nous écoutons les opinions des Etats-Unis, mais nous prendrons nos décisions finales en fonction de notre intérêt national", a-t-il dit.
Le Hezbollah affirme avoir visé un char et des bulldozers israéliens dans le sud du LibanLe Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a dit à son allié américain envisager de frapper l'armée iranienne, et non des infrastructures pétrolières ou nucléaires de l'Iran, en représailles au tir de quelque 200 missiles par Téhéran sur Israël le 1er octobre dernier, a affirmé le Washington Post lundi.
Le ministre israélien de la Défense a promis une attaque "mortelle, précise et surprenante" contre l'Iran après cette deuxième opération du genre en moins de six mois.
D'après le quotidien américain, Benjamin Netanyahou a échangé mercredi par téléphone avec le président américain Joe Biden, leur premier appel en plus de sept semaines, selon le Washington Post, s'appuyant sur deux sources familières du dossier, dont une américaine, qui ont requis l'anonymat.
A cette occasion, Benjamin Netanyahou a dit prévoir de frapper des infrastructures militaires iraniennes en représailles aux tirs de missiles iraniens, selon les deux sources interrogées par le média.
Le président américain Joe Biden avait précédemment mis en garde son allié contre toute tentative de cibler les installations nucléaires iraniennes et s'est opposé à toute frappe sur les installations pétrolières.