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Accro aux jeux d'argent, il vend son bébé 900 euros à des trafiquants d'êtres humains

Le bébé âgé de 11 mois a été retrouvé sain et sauf. [Pixabay]

Un père de famille a été arrêté en Indonésie pour avoir vendu pour 900 euros son jeune bébé. C’est la mère de l’enfant qui a découvert que le géniteur avait commis l’irréparable pour éponger des dettes.

Les ravages de l’addiction. En Indonésie, un homme d’une trentaine d’années a été arrêté pour avoir vendu son bébé de 11 mois à des trafiquants d’êtres humains pour la somme de 15 millions de roupies indonésiennes, soit environ 900 euros. Il souhaitait éponger une partie de ses dettes de jeux.

C’est la mère de l’enfant de retour au domicile du couple à Tangerang, à l’ouest de Jakarta, qui a découvert la disparition de son enfant. Elle a interrogé son mari et a réussi à lui faire dire la vérité. Le chef de la police locale a déclaré au Daily Mail, «il a fini par avouer qu’il avait vendu le bébé».

Après ses aveux, l’homme a été conduit au commissariat de police où il a expliqué avoir vendu son enfant pour réduire ses dettes, somme qu'il a toutefois frénétiquement dépensée directement sur Internet. 

Les trafiquants identifiés

La police est parvenue à identifier et interpeller les deux acheteurs, qui seraient liés à un vaste réseau de trafic d’êtres humains. Pour cet achat d’enfant, ils risquent jusqu’à 15 ans d’emprisonnement et 600 millions de roupies d’amende, soit 35.000 euros environ.

Fort heureusement, le bébé a été retrouvé dans la maison qu’occupaient les deux trafiquants à Tangerang.

En Indonésie, les trafiquants d’enfants opèrent sur Facebook, c’est d’ailleurs sur ce réseau social que le père est entré en contact avec les acheteurs. «Il a vu sur Facebook que les acheteurs cherchaient à acheter un enfant en bas âge, alors il leur a envoyé un message et a organisé l'achat», a précisé le chef de la police.

Le président de la Commission indonésienne de protection de l’enfance a condamné cette affaire et a déclaré : «Il est inquiétant qu’il utilise sa situation financière pour s'engager dans des activités qui sont éradiquées par l'Etat et, en vendant des enfants, il viole également les droits humains fondamentaux».

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