À Berlin, le chancelier allemand Olaf Scholz reçoit, ce samedi, les présidents Emmanuel Macron et Joe Biden, ainsi que le Premier ministre Keir Starmer. Les conflits en Ukraine et au Proche-Orient seront au centre des discussions.
Le chancelier allemand Olaf Scholz a prévu de recevoir Emmanuel Macron, le président américain Joe Biden, ainsi que le Premier ministre britannique Keir Starmer, ce samedi, à Berlin, a annoncé une source gouvernementale allemande. De nombreux thèmes comme les conflits en Ukraine et au Proche-Orient devraient être abordés.
Dans l’après-midi, une réunion des pays alliés de l’Ukraine sur la base militaire américaine aura lieu à Ramstein dans le sud-ouest de l’Allemagne. À cette occasion, la présence du chef d’Etat ukrainien Volodymyr Zelensky est attendue.
Selon cette même source gouvernementale, Berlin pourrait annoncer une aide militaire supplémentaire à l’Ukraine. L’Allemagne se situe au deuxième rang, derrière les Etats-Unis, des contributeurs au financement des livraisons d’armes pour l’Ukraine. Le pays devrait néanmoins diviser par deux sa contribution budgétaire en 2025 pour réduire les dépenses publiques.
Les élections américaines, un enjeu pour l'Ukraine
Le sommet de Ramstein intervient à quelques semaines des élections américaines, le 5 novembre prochain. Le résultat du scrutin, s’il penche du côté du candidat républicain Donald Trump, pourrait remettre en cause le soutien reçu depuis les Etats-Unis, l’un de ses principaux bailleurs de fonds.
L’ancien président américain avait dénoncé, à plusieurs reprises, les montants pharamineux débloqués par les Etats-Unis pour l’Ukraine depuis le début de l’invasion russe, qualifiant Volodymyr Zelensky de «meilleur commercial de la planète». «Chaque fois qu'il vient dans notre pays, il repart avec 60 milliards de dollars», avait-il ironisé.
La situation au Moyen-Orient sera également abordée lors du sommet. Les dirigeants allemand, américain, français et britannique ont renouvelé ces derniers jours leurs appels à un cessez-le-feu avec le groupe terroriste palestinien du Hamas à Gaza et au Liban. Il en est de même s’agissant du groupe terroriste libanais du Hezbollah.
Les livraisons d'armes à Israël en question
Pour rappel, Emmanuel Macron s'est prononcé, samedi dernier, pour l'arrêt des livraisons d'armes à Israël utilisées dans le conflit à Gaza. Une décision critiquée par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou.
Le président américain Joe Biden s'est lui jusqu'à présent refusé à user du levier des armes à Israël, en dehors de la suspension d'une livraison de bombes en mai. Le Royaume-Uni a pour sa part annoncé en septembre la suspension d'une trentaine de licences d'exportation d'armes à Israël.