Près d’un an après son élection à la présidentielle argentine, Javier Milei a accordé une interview exclusive au JDNews. Dans cet entretien, à lire dès ce mercredi, le chef d’État a mis en avant son bilan provisoire à la tête du pays, tout en égratignant le courant wokiste et en soulignant ses bonnes relations avec la France.
Une première interview exclusive réservée à un média français. Élu président de l’Argentine le 20 novembre dernier avec plus de 55% des voix, Javier Milei a mené une politique «libéral-libertarienne», selon ses propres termes, afin de redresser les comptes publics de son pays, plongé dans une grave crise économique.
Le dirigeant a accordé au JDNews du mercredi 25 septembre un entretien exclusif au sein du palais présidentiel de la Casa Rosada à Buenos Aires (Argentine).
La totalité de cette longue entrevue étalée sur six pages est à retrouver dans les colonnes de ce nouveau magazine, vendu 2,20 euros. L’interview sera aussi disponible dans l'hebdomadaire vendu en pack avec le Journal du dimanche (JDD), au prix de 2,90 euros.
«Nous avons fait passer l’inflation de 17.000% à 54% en un mois»
Le chef d’État argentin a grandement misé sur la réduction du déficit public colossal touchant le pays depuis de nombreuses années.
«Si l’on regarde l’histoire argentine de 1901 à aujourd’hui, le pays a connu 22 crises économiques. Sur ces dernières, 20 ont eu pour origine le déficit public (...) Pour relever le pays, nous avons réduit de 30% les dépenses de l’État qui profitaient à une petite caste. Nous avons fait passer l’inflation de 17.000% à 54% en un mois», a analysé Javier Milei. Il a ainsi détaillé le programme mis en œuvre afin de parvenir à cet objectif visant à résorber la dette en Argentine.
«Le wokisme est un cancer, une maladie auto-immune»
Javier Milei a ciblé le mouvement woke, qu’il juge grandissant à travers le monde, comme un courant de pensée néfaste.
«Le wokisme est une variante du socialisme. Il mène à toujours plus de socialisme. Vous voulez vous appauvrir ? Suivez le chemin des wokes et vous finirez plus pauvres. Moi, j’ai proposé́ aux Argentins d’être plus prospères. Pour moi, le wokisme est un cancer, une maladie auto-immune. Si vous avez envie de vous suicider, c’est votre problème ; moi, je suis là pour sauver l’Argentine, pas pour qu’elle termine dans la misère», a synthétisé l’homme de 53 ans.
«La France est l’un des pays qui investit le plus en Argentine»
L'économiste a également donné quelques détails de la rencontre officielle qu’il a pu avoir avec Emmanuel Macron à l’Élysée le 26 juillet dernier.
«L’Argentine a d’excellentes relations avec la France. Nous sommes en train d’acheter des sous-marins, des navires pour surveiller nos côtes. La France est l’un des pays qui investit le plus en Argentine», a conclu le président argentin.