Volodymyr Zelensky a déclaré ce mardi lors d'une interview accordée à ABC News qu'il était persuadé que la fin de la guerre en Ukraine était proche. Il en a profité pour appeler les États-Unis et d’autres partenaires à poursuivre leur soutien à l’Ukraine.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky est aux États-Unis depuis 48 heures. L’ambition de ce voyage protocolaire est de présenter à son homologue américain Joe Biden et au Congrès son «plan de la victoire» visant à mettre fin à l'invasion russe de son pays.
À son arrivée, ce dimanche, Volodymyr Zelensky s'était rendu dans une usine d'armement en Pennsylvanie qui produit notamment des obus de 155 mm très utilisés par l'Ukraine face aux forces russes. Le chef d'État ukrainien doit se rendre à New York et à Washington, où il sera reçu, ce jeudi 26 septembre, par Joe Biden à la Maison-Blanche.
Estimant que «cet automne sera décisif pour la suite» de la guerre, Volodymyr Zelensky a annoncé que son homologue américain «serait le premier à voir dans le détail» ses propositions pour mettre fin au conflit avec la Russie qui a commencé en février 2022.
«Le plan de victoire de l'Ukraine sera sur la table de tous nos alliés»
«Cette guerre ne peut se terminer que par une paix juste, grâce à des efforts internationaux. Le plan de victoire de l'Ukraine sera sur la table de tous nos alliés», a-t-il indiqué. Au cours de sa visite, le dirigeant ukrainien entend également présenter son plan au Congrès ainsi qu'aux «deux candidats à la présidentielle», la vice-présidente démocrate Kamala Harris et l'ancien président républicain Donald Trump.
Lors d’une interview accordée à ABC News, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré qu'il pensait que la guerre avec la Russie était «plus proche de sa fin» que beaucoup ne le pensent et a appelé les alliés à renforcer l'armée ukrainienne.
«Je pense que nous sommes plus proches de la paix que nous le pensons», a-t-il poursuivi. «Nous sommes plus proches de la fin de la guerre. Il nous faut simplement être très forts, très forts». Le président ukrainien a conclu cette interview en déclarant que Vladimir Poutine avait peur de l’opération actuelle qui se tenait à Koursk.
La région russe de Koursk, voisine de celle de Belgorod, est le théâtre depuis le 6 août d'une offensive d'une ampleur sans précédent des forces ukrainiennes, qui disent avoir pris le contrôle de dizaines de localités sur le sol russe.