En déplacement dans l'État de New York, le candidat républicain Donald Trump a annoncé qu'il se rendrait à Springfield (Ohio), où l'immigration, notamment de personnes originaires d'Haïti, est au cœur de l'élection présidentielle.
Une nouvelle phrase forte pour Donald Trump. Au cours d’un rassemblement de campagne ce mercredi 18 septembre au cours duquel il a grandement évoqué l’immigration, le candidat républicain à l’élection présidentielle a annoncé qu'il se rendrait bientôt à Springfield.
Cette ville de l’État de l’Ohio est sous le feu des projecteurs. «Springfield, dans Ohio, cette jolie petite ville, sans criminalité, sans problème. 32.000 immigrés illégaux sont arrivés dans la ville, presque la taille de la population, en quelques semaines (...) Je serai là-bas dans les deux prochaines semaines. Je vais aller à Springfield», a-t-il déclaré, ajoutant avec une pointe d’humour, une phrase à double sens au vu des récentes tentatives d’assassinat à son encontre : «On ne me reverra peut-être plus jamais, mais c'est OK».
Une situation désormais complexe à Springfield
Depuis le débat télévisé du 10 septembre où Donald Trump a évoqué des migrants haïtiens qui mangeaient les animaux de compagnie, cette petite ville du Midwest américain, historiquement blanche et qui a vu l’arrivée de près de 15.000 Haïtiens, est la cible de nombreuses rumeurs.
Ces rumeurs ont pour conséquence d’installer un climat de panique et de tensions à Springfield, : 33 alertes à la bombe et fermetures temporaires d’écoles ont été déclenchées, avec une police sur les dents et des immigrés apeurés, a dénoncé le gouverneur républicain Mike DeWine.