Une violente attaque au couteau s’est déroulée, ce mardi 17 septembre, dans une école d’Azambuja, au nord de Lisbonne, au Portugal. Au total, six élèves ont été poignardés par un camarade de 12 ans. Une des victimes a été transportée à l'hôpital dans un état critique.
Cinq filles et un jeune garçon, tous âgés entre 12 et 14 ans, ont été poignardés ce mardi 17 septembre dans une école d’Azambuja, une ville portugaise située à 50 km de la capitale Lisbonne. Le suspect n’est autre que leur camarade de 12 ans, ont rapporté les autorités locales.
Une des victimes, blessée à la poitrine et à la tête par les coups de couteau, a été transférée à l’hôpital dans un état critique.
Bien qu’une enquête a été ouverte par la police judiciaire afin de déterminer les circonstances exactes de cette attaque au couteau, l’assaillant aurait été lui-même victime de harcèlement scolaire en raison de ses caractéristiques physiques, ce qui aurait pu favoriser son passage à l’acte, selon CNN Portugal.
«Un acte isolé» selon le Premier ministre portugais
Le jeune suspect, décrit comme un bon élève, aurait bénéficié d’un soutien psychologique, toujours selon la même source. Son attaque aurait été préméditée.
Au moment de son passage à l’acte, l’élève de 12 ans était équipé d’un couteau de cuisine et d’un gilet pare-balles qui appartiendrait à son père.
Sur le réseau social X, Luis Montenegro, Premier ministre portugais, a condamné cette attaque. «Je condamne avec la plus grande fermeté l'attaque qui a eu lieu à l'école d'Azambuja et je souhaite aux élèves blessés un prompt rétablissement», a-t-il écrit.
Condeno nos termos mais veementes o ataque ocorrido na Escola Básica na Azambuja e faço votos de plena e rápida recuperação aos alunos feridos. Tratou-se de um ato isolado e de um fenómeno estranho à sociedade portuguesa, mas que deve fazer refletir com sentido de…
— Luís Montenegro (@LMontenegropm) September 17, 2024
«Il s'agit d'un acte isolé et d'un phénomène étranger à la société portugaise, mais qui devrait inciter tous ceux qui agissent dans l'arène publique à réfléchir avec un certain sens des responsabilités», a-t-il ajouté.