L’Ouganda connaît deux premiers cas de Mpox, surnommé variole du singe, un virus meurtrier depuis les années 1970 sur le continent africain. L’organisation mondiale de la santé avait prévenu contre un risque de propagation du virus en juillet dernier.
L'Ouganda touché par la variole du singe. Après plusieurs pays d’Afrique de l’Est, le ministère ougandais de la Santé a annoncé deux cas de Mpox appelé la «Monkeypox».
La détection s’est faite dans le district de Kasese à la frontière occidentale du pays dans les villes de Mpondwe et Bwera, a indiqué à l’AFP le directeur général des services de santé Henry Mwenda. «Nos recherches montrent que les infections n'ont pas été contractées en Ouganda, mais en RDC», apprend-on par la même voix. Le République démocratique du Congo a rapporté avoir détecté 11.000 cas suspects et 450 morts, d’après l’AFP.
Le 11 juillet, l’organisation mondiale de la santé avait lancé une alerte contre ce virus et encouragé les États à «éduquer leurs citoyens sur la façon de se protéger et de prévenir le développement du Mpox».
Des variants redoutables
La variole du singe a été découverte en 1970 chez les humains en RDC avec la diffusion du sous-type Clade I, qui s’est répandu majoritairement dans des pays d’Afrique de l'ouest et du centre de l’Afrique. La contamination se faisait par la proximité avec des animaux infectés.
En 2022, la variole du singe s’est répandue dans le monde entier, en particulier chez les hommes homosexuels et bisexuels, indique l’AFP. Une variante de cette propagation était le sous-type Clade II. En septembre dernier, une nouvelle souche s’est propagée en RDC par contacts sexuels entre homosexuels. Des analyses ont finalement révélé un nouveau variant.