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Venezuela : Nicolas Maduro réélu président avec 51,20% des suffrages

En place à la tête de l'État depuis 2013 au Vénézuéla, Nicolas Maduro a célébré sa réélection. [REUTERS/Fausto Torrealba]

Le président sortant Nicolas Maduro a été réélu (51,20%) pour un troisième mandat à la tête du Venezuela, a annoncé ce dimanche soir le Conseil national électoral (CNE).

De sérieux doutes exprimés par les oppositions. Nicolas Maduro, président du Venezuela depuis 2013, a été réélu avec 51,20% des voix, soit 5,15 millions, devant le candidat de l'opposition Edmundo Gonzalez Urrutia (44,2%), a annoncé le Conseil national électoral (CNE) ce dimanche. 

Successeur d'Hugo Chavez (1999-2013), Nicolas Maduro est sorti sur une scène au palais présidentiel de Caracas, la capitale, pour célébrer sa victoire avec ses partisans sous les clameurs «Vamos Nico». 

«Il y aura la paix, la stabilité et la justice. La paix et le respect de la loi. Je suis un homme de paix et de dialogue», a martelé l'homme dont la politique a déjà conduit à un appauvrissement sans précédent de la population, conduisant 7 millions de Vénézuéliens à fuir le pays. 

Des Doutes sur le scrutin  

Pourtant, les sondages donnaient largement vainqueur le candidat Edmundo Gonzalez Urrutia, fervent opposant d'Hugo Chavez, et de son héritier au pouvoir depuis plus de 11 ans. «Les résultats ne peuvent être occultés. Le pays a choisi un changement en paix», a écrit sur X celui qui a recueilli un peu moins de 4,5 millions de voix selon les chiffres du Conseil national électoral (CNE).

«Nous craignons sérieusement que le résultat annoncé ne reflète pas la volonté ou le vote du peuple vénézuélien», s'est inquiété Anthony Blinken, chef de la diplomatie américaine, lors d'une conférence de presse au Japon, rebondissant sur les accusations de fraudes électorales en faveur du président sortant, ainsi que des intimidations durant la campagne dénoncées par les oppositions. 

Peu avant minuit, Omar Barboza, un meneur de l'opposition, s'était également insurgé contre une éventuelle «précipitation autoritaire» du pouvoir, lui demandant de respecter le résultat «au nom de la paix». «Les procès-verbaux ne font que confirmer ce que nous avons vu dans les rues. La projection de leur contenu donne clairement un résultat qui ne doit pas être mis en doute», expliquait-il. 

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