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Guerre en Ukraine : « Je pense que des représentants russes devraient participer à un prochain sommet pour la paix», déclare Volodymyr Zelensky

Volodymyr Zelensky n'a pas évoqué l'arrêt des hostilités, mais il a détaillé les trois grands axes de son «plan» pour la paix. [Ukrainian Presidential Press Service/Handout via REUTERS]

Dans le cadre de l'organisation d'un nouveau sommet pour la paix en Ukraine, Volodymyr Zelensky s'est dit favorable à la participation de la Russie. Une invitation à laquelle Moscou a répondu sans enthousiasme.

La Russie doit-elle participer au prochain sommet pour la paix en Ukraine ? D'après Volodymyr Zelensky, la réponse est oui. Lundi 15 juillet, le président ukrainien s'est dit favorable à la présence de «représentants russes» lors de cet événement au cours duquel il prévoit de présenter un «plan» pour «une paix juste», après près de deux ans et demi de guerre dans son pays.

«J'ai fixé comme objectif qu'en novembre, nous ayons un plan entièrement préparé» pour pouvoir organiser le sommet, a-t-il expliqué lors d'une conférence de presse à Kiev. Je pense que des représentants russes devraient participer à ce deuxième sommet.»

C'est la première fois depuis le lancement de l'invasion russe en février 2022 que Volodymyr Zelensky émet l'idée de discussions avec la Russie sans retrait russe préalable de son territoire. En juin, un premier sommet pour la paix en Ukraine avait été organisé en Suisse, mais Moscou en avait été exclue.

Ce mardi 16 juillet, le Kremlin a donc réagi à la proposition du président ukrainien avec circonspection. «Le premier sommet pour la paix n'était pas du tout un sommet pour la paix, a fustigé le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov. Donc, visiblement, il faut d'abord comprendre ce qu'il (Volodymyr Zelensky, ndlr) entend par là».

A l'heure actuelle, la Russie occupe toujours près de 20% du territoire ukrainien et les perspectives d'un cessez-le-feu semblent très lointaines. Volodymyr Zelensky n'a d'ailleurs pas évoqué l'arrêt des hostilités, mais il a détaillé les trois grands axes de son «plan» pour la paix.

Un plan en trois points

D'abord la sécurité énergétique de l'Ukraine, dont l'infrastructure a été ravagée par les bombardements russes, ensuite la libre navigation en mer Noire, sujet clé pour les exportations ukrainiennes, et enfin les échanges de prisonniers.

L'Ukraine affirme régulièrement vouloir recouvrer sa souveraineté sur l'ensemble des territoires occupés par son voisin russe, y compris la péninsule de Crimée. Elle a également proposé un plan de paix en 10 points impliquant le retrait inconditionnel des forces russes, soit près de 700.000 militaires, selon les chiffres présentés par Vladimir Poutine.

Cette proposition a été balayée par la Russie qui a ses propres conditions pour l'arrêt du conflit, à savoir l'abandon des quatre régions dont Moscou revendique l'annexion en plus de la Crimée, et l'assurance que Kiev renonce à rejoindre l'OTAN. Des exigences là aussi balayées par Kiev.

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