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Etats-Unis : la police abat un enfant de 13 ans qui brandissait ce qui semblait être une arme factice

La mère de la victime en pleure après les déclarations de la police à Utica. [Daniel DELOACH/Utica Observer-Dispatch/USA Today Network via REUTERS]

Un adolescent de 13 ans a perdu la vie dans la ville d’Utica (État de New York) ce vendredi lors d’un contrôle de police qu’il tentait de fuir. Il aurait brandi ce qui semblait être une arme de poing sur les forces de l’ordre.

Sur les images d’une vidéo publiée dans la nuit de samedi, un policier de la ville d’Utica (État de New York) est aperçu en train de tirer sur un adolescent de 13 ans. Les faits se sont déroulés peu après 22h00 (heure locale) après un refus d’obtempérer d’un des deux jeunes mis en cause. 

«Pendant le contrôle, l’un des individus a pris la fuite», a déclaré en conférence de presse le chef des forces de l’ordre locales, Mark Williams. «Pendant la course-poursuite (à pied, Ndlr), l’adolescent a pointé sur un agent de police ce qui semblait être une arme de poing. C’est là qu’un autre policier a tiré à une seule reprise pendant une lutte au sol», a-t-il ajouté. 

La victime décrite comme d’origine asiatique a immédiatement été transportée à l’hôpital où elle a succombé à ses blessures. Les autorités ont ensuite découvert une réplique d’un Glock 17 avec un chargeur détachable. De son côté, Mark Williams indique que l'arme s'est avérée être un pistolet à plomb. Selon la presse, ni le motif de contrôle, ni les identités des parties impliquées dans l’incident ont été communiquées. 

Tensions à Utica 

«Ils l'avaient déjà maîtrisé», a déclaré une habitante à un média local. «Il n'y avait donc pas d’excuses», a-t-elle ajouté. «Nous voulons des réponses et nous avons besoin de justice», s’est indigné une autre.   

Depuis le drame, de nombreux habitants ont rendu hommage à l’adolescent. Nombre d’entre eux ont également critiqué les agissements des forces de l’ordre. Le maire de la ville Michael P. Galime a tenté de s’entretenir avec la famille peu après les déclarations de la police. 

Selon la presse, les proches du défunt seraient des réfugiés du Myanmar. Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances du drame. La police a indiqué qu’elle rendra publique les images des caméras de surveillance. Selon les autorités, la vidéo publiée sur les réseaux sociaux ne refléterait pas toute la réalité des faits.  

Les agents impliqués dans l'incident ont été placés en congé administratif jusqu'à nouvel ordre. 

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