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Etats-Unis : le haut-responsable de la Santé publique veut des messages d’avertissements sur les applications de réseaux sociaux

Un adolescent passe en moyenne 5 heures par jour sur les réseaux sociaux. [Robert Daly/Adobe Stock]

Aux États-Unis, l'administrateur de la Santé publique souhaite l'application d'un système de message d'avertissement, similaire à ceux pour la cigarette et l'alcool, à destinations des mineurs pour les réseaux sociaux.

Bientôt des messages d’avertissements sur les applications pour éviter une surconsommation de réseaux sociaux ? C’est en tout cas ce que souhaite le Dr Vivek Murthy, haut-responsable de la Santé publique aux États-Unis, comme le rapporte CNN.

Dans un édito de ce lundi 17 juin publié dans le New York Times, ce spécialiste de la santé a expliqué que «la crise de la santé mentale chez les jeunes est une urgence, et les réseaux sociaux sont apparus comme un facteur important», citant plusieurs études américaines dans lesquelles il est indiqué qu’un adolescent américain passant 3 heures par jour sur ces applications doublerait ses risques de dépression.

Un danger important alors qu’un sondage réalisé par Gallup en 2023 démontrait qu’un adolescent passait en moyenne près de 5 heures par jour sur ces mêmes applications.

Une mesure pour limiter l'impact sur la santé mentale

«Il est temps d'exiger un message d'avertissement de l’administrateur de la santé publique des États-Unis sur les plateformes de réseaux sociaux, indiquant que ces derniers sont associés à des dommages importants pour la santé mentale des adolescents», a poursuivi le Dr Vivek Murthy, ajoutant que ces messages, similaires à ceux présents sur les paquets de cigarettes ou sur les boissons alcoolisées, ne pourraient être ajoutés qu’en cas de validation du Congrès américain.

Aux États-Unis, certains États ont imposé des restrictions sur les réseaux sociaux : en Floride, il est interdit à un mineur de moins de 14 ans de posséder un compte sur un réseau social, alors qu’un consentement parental est nécessaire de 14 à 16 ans, et ce, depuis l’adoption d’une loi visant à limiter le cyberharcèlement et l’usage excessif des écrans.

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