Vladimir Poutine a menacé, ce jeudi 6 juin, de fournir des armes à des pays étrangers pour nuire aux occidentaux si ces derniers autorisaient l'Ukraine à utiliser certaines armes qu'elles leur avaient fournies.
Vladimir Poutine répond par la menace. Le Président russe a annoncé ce jeudi qu’il envisageait de livrer des armes à des pays tiers, possiblement en conflit avec les puissances occidentales.
Cette intervention du chef d’Etat survient au moment où les puissances occidentales seraient sur le point d’autoriser l’Ukraine à utiliser les armes à longue portées qu'elles lui avaient fournies. Un droit que réclament les troupes de Volodymyr Zelensky depuis plusieurs mois maintenant. «Si quelqu'un considère possible de fournir de telles armes dans la zone de combats pour frapper notre territoire (...), pourquoi n'aurions-nous pas le droit de fournir nos armes du même type dans des régions du monde où seront frappées les installations sensibles des pays qui agissent ainsi contre la Russie?», s’est défendu le Président russe à l’AFP.
«Fournir des armes à une zone de conflit est toujours une mauvaise chose. Surtout quand les fournisseurs ne se contentent pas de fournir des armes, mais qu'ils les contrôlent. C'est une mesure très grave et très dangereuse», a-t-il regretté au sujet des manœuvres occidentales, sans évoquer les responsabilités russes dans le conflit.
La Russie dans le déni
Malgré la tentative d’annexion par les Russes que subit l’Ukraine depuis 2022, le Kremlin continue de nier son désir d'expansion. Vladimir Poutine a en effet affirmé que son pays n’avait aucune volonté d’étendre son territoire au reste de l'Europe. «Ne cherchez pas ce qui n'existe pas (...) ne cherchez pas nos ambitions impériales. Elles n'existent pas», a-t-il déclaré tout en ajoutant, qu'«on invente comme quoi la Russie veut attaquer l'Otan (...) Qui a inventé cette absurdité ? Des conneries».
Le président persiste dans sa propagande qui vise à qualifier l’Occident et l’Ukraine d’envahisseurs et leur faire porter les responsabilités d’un conflit qui a pourtant vu la Russie annexer une partie du territoire ukrainien.