En vue des élections législatives du 4 juillet prochain, le Parlement britannique a officiellement été dissous dans la nuit du mercredi 29 au jeudi 30 mai. Le succès des travaillistes dans les sondages face aux conservateurs actuellement au pouvoir pourrait donner aux élections une tournure inédite.
Le Parlement britannique a été dissous dans la nuit du mercredi 29 au jeudi 30 mai, en prévision des élections législatives qui auront lieu le 4 juillet.
Pour l’heure, les travaillistes sont en tête des sondages face au conservateurs actuellement au pouvoir, et ces résultats pourraient bien apporter un vent de changement au Royaume-Uni.
Cinq semaines avant les élections, le Labour (centre gauche) se trouve en posture de force après 14 ans dans l'opposition. Son chef Keir Starmer, ancien avocat spécialisé dans les droits humains, ressort comme grand favori pour reprendre la tête du gouvernement. Le Royaume-Uni serait ainsi plongé dans une nouvelle ère.
Après une semaine de campagne, les sondages placent le Labour à 45% des intentions de vote en moyenne, contre 23% pour les Tories (conservateurs).
Incapable d'enrayer la chute de son parti dans les sondages, le Premier ministre Rishi Sunak a tenté de reprendre l'initiative la semaine dernière en convoquant ce scrutin en juillet alors qu'elles n'étaient attendues qu'à l'automne.
De son côté, le Premier ministre Rishi Sunak est inquiet face à son impopularité dans les sondages. C’est la raison pour laquelle il a convoqué le scrutin en juillet, alors que les élections étaient initialement attendues en automne.
L’ancien ministre des Finances a connu un début de campagne difficile, de l'annonce des législatives sous une pluie battante à sa visite à Belfast dans le quartier Titanic, qui avait inévitablement suscité des comparaisons avec le naufrage du célèbre paquebot.
L'effet de surprise n'a pas eu d'effet miracle pour l'instant et la première semaine de campagne n'a pas changé la dynamique en place. Les sondages placent le Labour à 45% des intentions de vote en moyenne contre 23% pour les Tories, laissant présager, vu le mode de scrutin à la majorité simple, une très large victoire des travaillistes.