Alors que la saison des ouragans s’étendra du mois de juin à fin novembre, l'Agence américaine d'observation océanique et atmosphérique (NOAA) a annoncé ce jeudi qu’entre quatre et sept tempêtes de catégorie 3 pourraient frapper l’Atlantique nord.
«Cette saison s'annonce extraordinaire», a déclaré ce jeudi Rick Spinrad, dirigeant de l'Agence américaine d'observation océanique et atmosphérique (NOAA). «En prenant en compte toutes les tempêtes les plus importantes, l'agence n'en avait jamais prédit un nombre aussi élevé lors de ses projections en mai», a-t-il ajouté.
Au total, il pourrait se développer entre 17 et 25 tempêtes auxquelles sera attribué un nom (avec des vents de plus de 63 km/h), selon NOAA. Parmi elles, entre huit et treize pourraient devenir des ouragans (plus de 119 km/h), dont entre quatre et sept de catégorie 3 ou plus (à partir de 178 km/h) seraient considérés comme ouragans majeurs. Pour rappel, il existe cinq catégories.
La saison des ouragans dans l'Atlantique s'étend de début juin à fin novembre. Les tempêtes peuvent se révéler dévastatrices tant sur le plan matériel qu'en termes de danger pour les vies humaines, en particulier dans les Etats du sud des Etats-Unis.
L’arrivée de La Niña
Selon les experts, ces prévisions seraient liées à l’arrivée du phénomène météorologique La Niña, ainsi qu'aux températures très élevées de l'océan Atlantique.
La Niña «se traduit par une diminution de la température à la surface des eaux de l'est de l'océan Pacifique, autour de l'équateur », selon la définition de Futura. Il s'agit d’un phénomène inverse d’El Niño.
En 2022, l'ouragan Ian avait notamment dévasté la Floride, faisant des dizaines de victimes et avait causé à lui seul plus de 100 milliards de dollars de dommages.
Avec le réchauffement climatique, la formation des ouragans est favorisée. Leur puissance intensifiée, ils sont alimentés par une surface des océans plus chaude, selon les scientifiques.