Après l’attaque menée samedi par l’Iran, qui a lancé plus de 200 drones et missiles contre Israël, la communauté internationale a fermement condamné ce qui est déjà décrit comme une grave escalade du conflit au Proche-Orient.
L’Iran a lancé dans la nuit de samedi une attaque sans précédent contre Israël. Si la grande majorité des drones et des missiles ont été interceptés, de nombreux pays à travers le monde ont condamné très fermement ces frappes, à commencer par les États-Unis, alliés historiques d’Israël.
Le président américain Joe Biden a assuré son soutien «inébranlable» face à l’attaque iranienne, et a rappelé son «engagement en faveur de la sécurité d'Israël face aux menaces de l'Iran et de ses relais». Il a ajouté que les forces américaines avaient aidé Israël à abattre «presque tous» les drones et missiles tirés par Téhéran. Il s’est entretenu cette nuit au téléphone avec le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, après une réunion de son cabinet de guerre.
En Europe, l’attaque iranienne a également provoqué l’indignation. Le ministre des Affaires étrangères français, Stéphane Séjourné, a condamné «avec la plus grande fermeté» cette offensive. «En décidant d’une telle action sans précédent, l’Iran franchit un nouveau pallier dans ses actions de déstabilisation et prend le risque d’une escalade militaire. La France réaffirme son attachement à la sécurité d’Israël et l’assure de sa solidarité», a-t-il déclaré sur X.
La France réaffirme son attachement à la sécurité d’Israël et l’assure de sa solidarité.
2/2— Stéphane Séjourné (@steph_sejourne) April 13, 2024
Le Premier ministre britannique, Rishi Sunak, a également condamné «dans les termes les plus vifs l'attaque dangereuse du régime iranien contre Israël». Il a par ailleurs assuré que le Royaume-Uni resterait mobilisé pour assurer la sécurité d’Israël, et a annoncé l’envoi d'avions de combat supplémentaires au Proche-Orient.
Réunion du G7
Josep Borrell, le chef de la diplomatie européenne, a lui aussi condamné «fermement» cette attaque «inacceptable». L’Allemagne et l’Italie, à travers les choix du chancelier Olaf Scholz et du ministre des Affaires étrangères Antonio Tajani, ont également condamné les actions de l’Iran, et ont fait part de leurs «préoccupations» quant à une potentielle escalade du conflit.
L’Arabie saoudite, l’Égypte ou encore la Chine ont elles aussi exprimé leurs craintes quant à un «risque d’expansion du conflit», et ont appelé à la retenue et à l’apaisement. Le chef de l’ONU, Antonio Guterres, a quant à lui fermement condamné samedi «la grave escalade» que représente l'attaque de l'Iran contre Israël, et appelé à «une cessation immédiate de ces hostilités».
Ce dimanche, les dirigeants du G7 (Allemagne, Canada, États-Unis, France, Italie, Japon, Royaume-Uni), ont été réunis à l’appel du président américain Joe Biden.
Sur X, le président du Conseil européen, Charles Michel, a déclaré : «Avec les dirigeants du G7, nous avons unanimement condamné l'attaque sans précédent de l'Iran contre Israël. Toutes les parties doivent faire preuve de retenue».
With #G7 leaders, we unanimously condemned Iran’s unprecedented attack against Israel.
All parties must exercise restraint. We will continue all our efforts to work towards de-escalation. Ending the crisis in Gaza as soon as possible, notably through an immediate ceasefire, will… pic.twitter.com/BIcrwDWxyV— Charles Michel (@CharlesMichel) April 14, 2024
Une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU doit également se tenir aujourd’hui.