Donald Trump a déposé ce lundi 1er avril une garantie de 175 millions de dollars devant la justice américaine, lui évitant la perspective humiliante de saisies judiciaires sur son patrimoine. Mais d’autres affaires l’attendent encore.
Impossible de tolérer une humiliation pour l’ancien président des États-Unis, de retour dans la course vers la Maison Blanche. En effet, Donald Trump disposait d’encore quelques jours pour déposer une garantie couverte par une compagnie d’assurance, dans cette affaire où il a fait appel.
Il a donc déposé une garantie, équivalent à une caution, de 175 millions de dollars devant la justice américaine ce lundi. Une somme qui avait été fixée par une cour d’appel de New York, la semaine passée.
Alors que l’ex-président sera jugé au pénal le 15 avril prochain, pour l’affaire Stormy Daniels, pour des paiements dissimulés, cela marque donc une pause dans cet enchaînement judiciaire.
Plusieurs affaires en cours
D’abord condamné en février dernier à 454 millions de dollars d’amendes avec ses fils Eric et Don Jr., pour fraudes financières au sein de leur empire immobilier, Trump Organization, les obstacles judiciaires n’en finissent plus.
D’une part, la procureure générale de l’État de New York, Letitia James, avait menacé de lancer des saisies à l’encontre de Donald Trump, afin de recouvrer la valeur de son amende. D’une autre part, celui-ci risque une peine d’emprisonnement pour l’affaire dans laquelle il sera jugé le 15 avril.
Une idée pouvant paraître invraisemblable pour un candidat à l’élection présidentielle américaine, mais qui, au vu de la gravité des affaires qui s’enchaînent, pourrait s’avérer effective. L’affaire Stormy Daniels concerne des paiements dissimulés pour éviter des révélations embarrassantes pendant la présidentielle de 2016, dont 130.000 dollars pour acheter le silence d’une ancienne star du porno, avec laquelle il aurait eu une liaison.
Enfin, le candidat devra également être jugé dans deux affaires, pour tentatives présumées illégales de renverser les résultats de l’élection présidentielle de 2020, ainsi que pour une gestion de documents classés confidentiels à son départ de la Maison Blanche, en 2021. Cependant, après plusieurs reports dus aux recours déposés par les avocats de Donald Trump, ces trois derniers procès sont incertains.