Un «nouveau type de char de combat» a été conduit ce jeudi 14 mars par le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un, à l’occasion d’exercices militaires dans le pays, en parallèle de manœuvres conjointes entre la Corée du Sud et les Etats-Unis.
On l'appelle le K1A2. Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un, a personnellement conduit un «nouveau type de char de combat» durant des exercices militaires en Corée du Nord, alors que les Etats-Unis et la Corée du Sud mènent des manœuvres conjointes, a rapporté jeudi l'agence officielle KCNA.
Kim Jong-un observed North Korean army exercises that included the use of a new type of tank (apparently an upgraded M2020). Kim Jong Un even drove this tank pic.twitter.com/KzkgzLkdnQ
— M e d i a s e t * S * (@MediasetS1) March 14, 2024
Vêtu d'une veste de cuir noir, Kim Jong-un a supervisé des exercices militaires et est venu saluer des soldats nord-coréens en tenue de camouflage sous les ovations, selon des images diffusées par KCNA. Après avoir passé en revue les équipages des chars, le dirigeant est «monté sur un nouveau type de char de combat, a saisi le levier de commande et a conduit lui-même le char», a décrit l'agence d'Etat.
Le char «le plus puissant du monde»
Un véhicule blindé dont est particulièrement fier le dirigeant nord-coréen, qu'il a qualifié de «plus puissant du monde», a rapporté l'agence KCNA. Kim Jong-un a également souligné «l'importance du rôle et de la responsabilité des tankistes dans la guerre moderne», et insisté sur la «nécessité d'organiser des exercices poussés simulant une guerre réelle», selon la même source.
Ces exercices nord-coréens se sont déroulés au dernier jour des manœuvres militaires annuelles de printemps de Washington et Séoul, qui ont doublé cette année le nombre de soldats y participant par rapport à 2023, afin de mieux se préparer à répondre aux menaces nucléaires grandissantes de Pyongyang, ont-ils affirmé.
La Corée du Nord, dotée de l'arme nucléaire, condamne depuis longtemps ces exercices qu'elle considère comme des répétitions en vue d'une invasion de son territoire. Pyongyang a déjà procédé à des essais d'armes en réponse à des exercices conjoints de cette nature.
Depuis le début de l'année, Pyongyang a désigné la Corée du Sud comme son «principal ennemi», a fermé les agences qui se consacraient à la réunification et au dialogue intercoréen et a menacé de guerre pour toute violation de son territoire «ne serait-ce que de 0,001 millimètre».