Un tombeau vieux d’environ 1.200 ans a été découvert dans un parc archéologique au Panama. Il contient de nombreux trésors, mais aussi des corps d’humains sacrifiés.
Une découverte fascinante. Des archéologues ont mis la main sur un tombeau au Panama, appartenant à un ancien seigneur, mort il y a environ 1.200 ans.
À l’intérieur, des trésors et dorures à perte de vue, mais aussi des dizaines de corps humains, certainement issus de sacrifices, placés aux côtés du seigneur. Une manière de «l’accompagner dans l’au-delà», a expliqué le ministère national de la Culture dans un communiqué.
Le tombeau a été découvert dans une zone réservée aux fouilles, dans le parc archéologique d’El Caño, dans la province de Coclé. Une ancienne enceinte à usage funéraire, construite vers 700 après J-C et abandonné vers 1.000 après J-C.
Cette trouvaille s’inscrit dans «le projet de la Tombe numéro 9 du Parc Archéologique National», qui a débuté en 2022.
Un trésor d’une valeur «incalculable»
De nombreux objets ont été identifiés dans la tombe. Parmi eux, des bijoux, notamment des boucles d’oreilles, deux ceintures en perles d’or ou encore des jupes en dents de chien.
Selon les recherches de la Fondation El Caño, divulguées dans une vidéo de la Ciudad del Saber publiée sur les réseaux sociaux qui montre également les trésors, le tombeau appartenait probablement à un chef de haut rang de la culture locale, âgé d’une trentaine d’années au moment de sa mort.
C’est le docteur Julia Mayo, directrice de la fondation et responsable du projet archéologique, qui a fait part de la présence de corps humains «sacrifiés pour servir de compagnons». Toutefois, les fouilles n’étant pas encore terminées, elle a précisé qu’il était encore possible de trouver plus de trésors et encore d’autres corps.
D’autre part, Julia Mayo a pareillement insisté sur l’importance de cette découverte qui présente un «type d’inhumation très particulier», appelé «enterrement multiple et simultané». Le seigneur, en l’occurrence, a été enterré face contre terre, sur le corps d’une femme.
La directrice nationale du patrimoine du ministère de la Culture, Linette Monténégro, a, par ailleurs, déclaré que l’entièreté des éléments découverts étaient «d’une valeur économique, historique et culturelle incalculable».