Face au surtourisme et aux dangers liés à son ascension, les autorités japonaises ont annoncé, ce mardi 5 mars, que les randonneurs devront payer 12 euros à compter de juillet prochain pour accéder au Mont Fuji.
Des mesures nécessaires. À compter du 1er juillet, les randonneurs devront s’acquitter de la somme de 12 euros pour emprunter l'itinéraire le plus populaire pour gravir le Mont Fuji, afin de réduire l’encombrement et améliorer la sécurité de ce volcan japonais surfréquenté, a déclaré un responsable local, ce mardi 5 mars.
Chaque été, de plus en plus de touristes affluents sur les pentes de la plus haute montagne du Japon, attirant plus de 220.000 visiteurs pendant la période d'escalade, qui s’étend de juillet à septembre.
En vertu d'un arrêté approuvé lundi par le département de Yamanashi, un droit d'entrée de 2.000 yens (12 euros) par personne sera exigé pour grimper le sentier Yoshida du célèbre volcan. De plus, seulement 4.000 personnes par jour, pourront accéder à la piste, qui sera fermée entre 16h et 2h du matin.
Trois autres itinéraires principaux gratuits
«Après la levée des restrictions liées (à la pandémie de) Covid 19, nous avons commencé à voir plus de monde. Nous voulons qu'ils portent des vêtements adaptés à la montagne et qu'ils soient bien préparés», a déclaré Toshiaki Kasai, un responsable départemental, à l'AFP. Il a ajouté que les visiteurs devront surveiller les réseaux sociaux pour obtenir les dernières informations sur le nombre de visiteurs quotidiens.
Le volcan, toujours actif, comporte trois autres itinéraires principaux qui resteront gratuits. Cependant, environ 60 % des randonneurs préfèrent emprunter le sentier Yoshida, qui est relativement facile d'accès depuis Tokyo, d'après les données officielles.
Depuis plusieurs années, les médias japonais expriment leur inquiétude concernant le manque d’équipement des randonneurs qui gravissent le Mont Fuji. Certains dorment sur le sentier ou allument des feux pour se réchauffer, tandis que d’autres tentent d'atteindre le sommet à 3.776 mètres d'altitude sans faire de pause, et sont donc victimes de malaises ou d'accidents.