Mouvement rebelle armé qui s’est emparé d’une grande partie du Yémen depuis 2014, les Houthis sont dirigés depuis leur fondation par des membres de la famille du même nom : les al-Houthi.
Une organisation qui ne cesse de faire parler d’elle depuis plusieurs semaines. Après s’en être pris à de nombreux navires commerciaux en mer Rouge notamment depuis le début du conflit entre Israël et le Hamas, les Houthis, basés au Yémen, sont dans le viseur de l’armée américaine et britannique.
L’un de leurs membres est particulièrement surveillé, bien qu’il soit très peu connu du grand public malgré son importance dans l’organisation : Abdul-Malik al-Houthi, le chef du mouvement et frère d’Hussein al-Houthi, fondateur du mouvement.
Un leader énigmatique
Originaire du nord du Yémen et de la tribu Houthi, Abdul-Malik al-Houthi, né en 1979, a poursuivi des études religieuses sur le chiisme en Iran durant sa jeunesse, avant de prendre la relève à la tête du mouvement houthi en 2004, à la suite du décès d’Hussein al-Houthi, tué par l’armée yéménite.
Relativement discret, le leader des Houthis a été annoncé mort à plusieurs reprises en 2009, avant que le mouvement houthi ne confirme qu’il était bien en vie à l’aide. Celui qui porte le titre de «Guide suprême de la Révolution» depuis 2016 a été la cible de nombreuses sanctions internationales depuis 2014 et la prise de la capitale yéménite, Sanaa.
Visé par une interdiction de voyage par les Nations unies, Abdul-Malik al-Houthi a été désigné comme «terroriste» en janvier 2021 par l’administration Trump, avant que l’administration Biden, arrivée au pouvoir quelques semaines plus tard, ne révoque la décision en mars 2021.