Trois otages ont été tués «par erreur» à Gaza par l’armée israélienne, ont annoncé les autorités ce vendredi soir.
Une «insupportable tragédie», selon le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou. L’armée israélienne a annoncé ce vendredi avoir tué «par erreur» trois otages à Gaza. Ces personnes ont été identifiées par erreur comme «une menace». Les soldats ont alors «ouvert le feu dans leur direction et ils ont été tués».
Les faits se sont produits à Choujaiya, dans le nord de la bande de Gaza. Selon l’armée israélienne, les trois otages s’étaient «soit échappés, soit avaient été abandonnés» par leur geôliers. L'armée souligne qu'ils ont trouvé la mort «dans une zone de combat active» dans laquelle ses soldats livrent «une bataille continue depuis plusieurs jours» face aux combattants du Hamas.
Their bodies were transferred to Israeli territory for examination where it was confirmed that they were 3 Israeli hostages and were identified:
Yotam Haim, who was kidnapped from Kibbutz Kfar Aza by the Hamas terrorist organization on October 7.
Samer Talalka, who was…— Israel Defense Forces (@IDF) December 15, 2023
La première victime, Yotam Haïm, était âgé de 28 ans et était batteur dans un groupe de heavy metal. Selon le Time of Israël, il était porté disparu depuis le 7 octobre dernier, date de la salve d’attaques terroristes du Hamas. Selon un communiqué de l’armée israélienne, il avait été enlevé au kibboutz Nir Am.
Les dépouilles rapatriées en Israël
Samer al-Talalqa, un Bédouin de 25 ans, a également été tué par l’armée israélienne. Il avait lui aussi été enlevé dans le kibboutz de Nir Am, et travaillait dans un poulailler.
L’identité de la troisième victime n’avait pas immédiatement été communiquée, mais l’armée israélienne a ensuite indiqué qu’il s’agissait d’Alon Lulu Shamriz, 26 ans, étudiant en ingénierie informatique. Il était un habitant du kibboutz Kfar Aza, et était d’origine iranienne, selon le Time of Isralël.
Leurs corps ont été rapatriés en Israël pour être identifiés. Cela porte à 22 le nombre d’otages dont la mort a été confirmée, sur les 250 personnes enlevées le 7 octobre dernier.