En Israël, de nombreux experts en technologie surveillent quotidiennement les réseaux sociaux et les images liées aux attaques du Hamas pour localiser d'éventuels otages retenus dans la bande de Gaza.
En sous-vêtements et ligoté à l’arrière d’un camion, c'est ainsi que Shai Wenkert a vu Omer, son fils âgé de 22 ans, pour la dernière fois dans une vidéo diffusée sur Telegram par le Hamas. Le jeune homme a été capturé lors de l'attaque du 7 octobre, en Israël, alors qu'il assistait à un festival.
Comme lui, près de 200 personnes, dont des Israéliens, mais aussi des binationaux et des étrangers, sont retenues en otage, par l’organisation terroriste selon l’armée israélienne.
À Tel-Aviv, les membres de la société de communication GITMA BDO, équipés de logiciels d'intelligence artificielle et de reconnaissance faciale, analysent des images d'attaques et d'enlèvements depuis leur poste de commandement.
«Nous nous efforçons de savoir s’ils sont en vie, je veux apporter des preuves» a indiqué Rafael Franco, directeur général de la société, ex-membre de l'exécutif israélien et expert en cybersécurité.
Une soixantaine d’otages identifiés
Géolocalisation, programmation et collaborateurs arabophones, cet organisme bénévole met tout en œuvre pour le sauvetage de leurs ressortissants.
Cette initiative joue un rôle crucial dans ce conflit, car elle a permis d'identifier environ soixante otages en l'espace de trois semaines.