L'attaque du Hamas perpétrée contre les kibboutz de Be'eri et Kfar Aza, dans le sud du pays, a donné lieu à des carnages. Selon des militaires israéliens, des centaines de civils ont été tués. Parmi eux, «des femmes, des enfants, des bébés et des personnes âgées».
Une interminable traînée de sang et des corps étendus les uns à côté des autres. Ce samedi 7 octobre, 70 terroristes du Hamas sont parvenus à pénétrer dans le kibboutz de Be'eri, près de la bande de Gaza. Durant quinze heures, ils ont traqué et assassiné les habitants, des femmes, des personnes âgées, mais aussi des enfants.
«Nous avons vu ce qui a été fait aux familles, aux enfants, cela fait 33 ans que j’occupe ce poste, je pensais avoir tout vu, mais quelque chose comme ça, je ne l’ai jamais vu», raconte Yossi Landau, commandant secouriste de Zaka sud.
Scènes d'horreur à Kfar Aza
À une dizaine de kilomètres de là, le kibboutz de Kfar Aza, et là encore, des scènes d’horreur. Des maisons incendiées avec leurs habitants à l’intérieur, des familles entières décimées, et des bébés sauvagement assassinés.
«Des mères, des pères, des bébés, des jeunes familles tuées dans leurs lits, dans leurs salles à manger ou dans leurs jardins. Les terroristes sont venus pour les tuer. J’ai servi 40 ans dans l’armée, je n’ai jamais vu quelque chose comme ça. Ce n’est pas une guerre, c’est une attaque terroriste», a déploré Itai Veruv, général de division de l’armée israélienne.
D’autres civils ont été enlevés et figurent parmi les otages aux mains des terroristes du Hamas. Au total, le bilan des morts israéliens est monté à 1.200 ce mercredi 11 octobre, et celui des blessés s'élève à 3.700 a annoncé le ministère de la Santé de l'Etat hébreu.