Le streamer controversé de Kick, Johnny Somali, a été arrêté au Japon après des mois de harcèlement envers les habitants ainsi que d’autres streamers. Il a été appréhendé à Osaka alors qu’il se trouvait dans une supérette de quartier.
Une arrestation attendue. Ce jeudi 21 septembre, le steamer Johnny Somali a été arrêté au Japon, dans la ville d’Osaka, après plusieurs semaines d’enquête de la police japonaise. Le streamer avait, depuis quelques semaines, fait du harcèlement et des insultes envers les Japonais sa spécialité sur la plate-forme.
Selon le journal japonais Sankei, un mandat d’arrêt contre Johnny Somali avait été émis en raison de la plainte d’une entreprise de construction.
「弁護士来るまでしゃべらない」 建設現場侵入疑いで逮捕の迷惑系配信者「ジョニー・ソマリ」https://t.co/Qqiu0Lzmzr
この日、覆面姿で侵入したカリド容疑者は作業員に対し、東京電力福島第1原発事故を想起させる「福島」というワードを連呼。その様子をドウェイン容疑者が撮影し、配信していた。— 産経ニュース (@Sankei_news) September 22, 2023
Le streamer était entré par effraction sur un chantier le 30 août dernier pour harceler des employés de la compagnie tout en filmant ses méfaits.
Harcèlement et provocations en direct
Depuis plusieurs semaines, le streamer aux 600.000 abonnés sur Kick, plate-forme concurrente de Twitch dont il a été définitivement banni, s’était spécialisé dans le harcèlement de la population japonaise pour amuser les internautes. Cet Américain, autoproclamé fils de soldat, multipliait les directs sur la plate-forme où il insultait des Japonais sans raison, avant de les suivre ou de les provoquer, caméra en main, guettant leur réaction.
Dans un de ses live, il avait notamment fait réagir les internautes en menaçant un passant : «Je vais répéter les bombardements d’Hiroshima et Nagasaki», a-t-il déclaré. Dans une autre séquence, le streamer s’en était également pris à un streamer bien connu au Japon, Meowko, ce qui avait une fois de plus suscité la colère de nombreux utilisateurs de la plate-forme.
Ce jeudi 21 septembre, alors qu’il s’adonnait une fois de plus à l’un de ses live provocateurs, Johnny Somali a été arrêté en direct depuis une supérette de quartier. Le streamer a été emmené par les policiers et risque 23 jours de garde à vue, conformément à la loi japonaise, qui pourront même être prolongés s’il est suspecté d’autres délits. Depuis ce dernier live, la plate-forme Kick a également annoncé avoir définitivement banni le streamer.