Un puissant séisme a dévasté le Maroc dans la nuit de ce vendredi à samedi 9 septembre, faisant plus de 1.300 morts et provoquant d’énormes dégâts dans plusieurs villes.
Un bilan encore provisoire. Plus de 1.300 personnes sont mortes à la suite d’un puissant séisme qui a dévasté le Maroc dans la nuit du vendredi à samedi. D’énormes dégâts ont notamment été provoqués dans plusieurs villes du pays, semant la panique.
Al-Haouz l’épicentre du séisme
Le Centre national pour la recherche scientifique et technique (CNRST) basé à Rabat a indiqué que le séisme était d'une magnitude de 6,8 degrés sur l'échelle de Richter et que son épicentre se situait dans la province d'Al-Haouz, au sud-ouest de la ville touristique de Marrakech. D'après les médias marocains, il s'agit du plus puissant séisme à frapper le royaume à ce jour. Les autorités «ont mobilisé tous les moyens nécessaires pour intervenir et venir en aide aux zones sinistrées», a ajouté le communiqué de l'Intérieur.
Et d’après les images circulant sur les réseaux sociaux et le récit des témoins, le séisme a provoqué d'importants dégâts dans plusieurs villes. C’est le cas notamment pour une localité de la province d'Al-Haouz, épicentre du séisme, où une famille était bloquée dans les décombres après l'effondrement de sa maison, selon les médias.
Outre Marrakech, la secousse a été ressentie à Rabat, Casablanca, Agadir et Essaouira, semant la panique parmi la population. De nombreuses personnes sont sorties dans les rues de ces villes, craignant l'effondrement de leurs habitations, selon des images diffusées sur les réseaux sociaux.
Sur des photos et vidéos publiées par des internautes, d'importants débris d'habitations peuvent être observés dans les ruelles de la médina de Marrakech. Mais aussi des voitures écrasées par des pierres.
Les habitants appelés à donner leur sang
Face au nombre de blessés et de morts, le centre régional de transfusion sanguine à Marrakech a appelé les habitants à se rendre samedi dans ses locaux pour donner leur sang pour les blessés.
Le 24 février 2004, un séisme de 6,3 degrés sur l'échelle de Richter avait secoué la province d'Al Hoceima, 400 km au nord-est de Rabat, faisant 628 morts et provoquant d'importants dégâts matériels. Et le 29 février 1960, un tremblement de terre avait détruit Agadir, sur la côte ouest du pays, et fait plus de 12.000 morts, soit un tiers de la population de la ville.
Condoléances au sommet du G20
Le chancelier allemand Olaf Scholz a adressé ce samedi ses condoléances aux proches des victimes du tremblement de terre «dévastateur». «Ce sont des nouvelles terribles en provenance du Maroc. En ces heures difficiles, nos pensées vont aux victimes de ce tremblement de terre dévastateur. Notre compassion va à toutes les personnes touchées par cette catastrophe naturelle», a écrit sur X (ex-Twitter) le chancelier allemand qui participe ce week-end au sommet du G20 à New Delhi.
Das sind schlimme Nachrichten aus #Marokko. In diesen schweren Stunden sind unsere Gedanken bei den Opfern des verheerenden Erdbebens. Unser Mitgefühl gilt allen Betroffenen dieser Naturkatastrophe.
— Bundeskanzler Olaf Scholz (@Bundeskanzler) September 9, 2023
Sur la même lignée, le Premier ministre indien Narendra Modi, hôte du sommet du G20, a adressé lui aussi ses condoléances : «Extrêmement peiné par les pertes de vies (humaines) à la suite du séisme au Maroc», a-t-il écrit sur X (ex-Twitter), ajoutant : «En cette heure tragique, mes pensées sont avec le peuple du Maroc. Condoléances à ceux qui ont perdu leurs proches».