Les Émirats arabes unis accueillent à partir de ce mardi le Sommet mondial de la police à Dubaï, pour sa deuxième édition.
La police de Dubaï accueille dès ce mardi la deuxième édition du Sommet mondial de la police, qui aura lieu jusqu’au jeudi 9 mars.
Cet événement se divise en de multiples conférences et un salon d’exposition avec l’objectif de présenter les nouvelles technologies exploitables par les États pour garantir la sécurité de leurs citoyens.
Ce sommet réunit donc un certain nombre de décideurs politiques, d’entreprises et d’experts en matière de prévention du crime, pour «explorer les défis actuels auxquels sont confrontées les forces de police et les dernières avancées technologiques, stratégies et innovations dans le domaine de l’application de la loi et de la sécurité.»
Join the top policing and law enforcement event! 15,000+ attendees, 150+ speakers, 250+ exhibitors unite to tackle immediate priorities and challenges facing police forces worldwide.
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Environ 15.000 visiteurs sont attendus lors des trois prochains jours du Sommet.
Le Centre international pour la prévention de la criminalité (CIPC), fondé en 1994 par la France, le Canada et la région du Québec, a notamment annoncé sa participation au Sommet. «Nous sommes reconnaissants de cette opportunité qui témoignera de l’expertise du CIPC en prévention de la criminalité. Le 7 mars, [Ann Champoux, directrice générale] prendra part à une discussion sur le thème suivant : "Les défis auxquels sont confrontés les systèmes de détection et de prévention de la criminalité : une feuille de route pour l’avenir"», a annoncé le CIPC dans un communiqué.
La tenue d’un Sommet de la police et contre la criminalité à Dubaï n’est pas anodine, de nombreux gouvernements et décideurs politiques constatent que les têtes de nombreux réseaux criminels y ont élu domicile. C’est notamment ce qu’avait déclaré le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin lors de la présentation du bilan sur les saisies de drogue en France en 2022, ajoutant qu’il devait se rendre prochainement dans la ville émiratie pour y renforcer la coopération avec les autorités locales afin de faciliter les extraditions des criminels qui y ont élu domicile, vers la France.
En février dernier, la ministre belge de l’Intérieur, Annelies Verlinden, a également souligné que «les barons de la drogue se cachent aux Emirats arabes unis, entre autres», et a déploré le «manque d'extraditions» depuis cette destination.