Plusieurs centaines de jeunes filles iraniennes ont été intoxiquées au gaz au cours de ces derniers mois, sans qu'aucune explication officielle n'ait été avancée.
Un moyen d'étouffer la contestation dans le pays ? Après les écolières et les collégiennes, c’est au tour des lycéennes d’être touchées par de mystérieuses intoxications au gaz en Iran.
une cinquantaine d'écoles touchées
De nouveaux cas d’intoxications au gaz ont été répertoriés en Iran faisant évoluer le nombre d’établissement scolaires touchés à 58. Ces attaques ont commencé en novembre 2022.
L’Iran est bouleversé depuis plusieurs mois par un large mouvement de contestation lié à la mort de Mahsa Amini le 16 septembre. Pour certains opposants au régime, ces intoxications auraient pour but d’étouffer ce mouvement.
De son côté, le président Ebrahim Raïssi a demandé aux ministères iraniens de l’Intérieur et du Renseignement de «faire échouer le complot de l’ennemi qui vise à créer la peur et le désespoir de la population».
Interrogée par l’agence Fars, la vice-ministre de l’Intérieur, Majid Mirahmadi dénonce une tentative de faire «fermer les écoles», de «blâmer le système» et de «raviver la flamme éteinte des émeutes».
Une enquête a été ouverte par le gouvernement, mais pour l’instant seuls «des échantillons suspects» sur les différents lieux des faits ont été trouvés. Face à ces inquiétantes intoxications, plusieurs parents d’élèves se sont mobilisés.