En direct
A suivre

La Belgique enquête sur la présence d’un navire espion russe en Mer du Nord

Le ministre belge en charge de la Mer du Nord, Vincent Van Quickenborne, a jugé le comportement du navire «suspect» Le ministre belge en charge de la Mer du Nord, Vincent Van Quickenborne, a jugé le comportement du navire «suspect» [NICOLAS MAETERLINCK / BELGA / AFP]

La Belgique a annoncé ce mardi enquêter sur la présence d’un «navire espion» russe repéré en novembre en Mer du Nord, dans des zones où se situent des parcs éoliens.

«Ne soyons pas naïfs», a affirmé ce mardi le ministre belge de la Mer du Nord Vincent Van Quickenborne. Ce dernier a annoncé le lancement d’une enquête sur la présence d’un «navire espion» russe en Mer du Nord, repéré en novembre dernier.

«Nous ne connaissons pas les motivations exactes de ce navire russe, mais ne soyons pas naïfs. Surtout s'il se comporte de manière suspecte à proximité de nos parcs éoliens, de nos gazoducs et câbles de données sous-marins et d'autres infrastructures critiques», a souligné le ministre dans un communiqué.

Vincent Van Quickenborne a affirmé que le comportement du navire russe semblait «suspect» car «naviguait sans AIS (Automatic Identification System), un système de sécurité obligatoire qui permet de connaître automatiquement l'identité des navires». Une enquête a donc été lancée par le Carrefour d'information maritime, selon le ministre belge.

Le même navire avait été repéré lundi dans les eaux des Pays-Bas

Selon lui, «le passage de ce navire s'inscrit sans aucun doute dans le contexte plus large de la guerre en Ukraine». Par ailleurs, ce même navire avait déjà été repéré dans les eaux des Pays-Bas lundi, selon le service de renseignement et de sécurité militaire néerlandais (MIVD).

L’hypothèse serait donc que le navire russe cherche à cartographier les infrastructures sensibles et essentielles aux pays européens. «Nos services de renseignement et de sécurité sont attentifs à ce scénario», a souligné M. Van Quickenborne, selon le quotidien belge Le Soir.

Le 11 janvier dernier, l’Otan et l’Union européenne ont annoncé la création d'un groupe de travail conjoint pour renforcer la protection de leurs infrastructures essentielles en Europe face aux menaces de la Russie, notamment après le sabotage des gazoducs sous-marins Nord Stream en septembre dernier. La Russie tient toujours les Occidentaux pour responsables de l’explosion des gazoducs.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités