Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé jeudi la communauté internationale à «réagir» après le tir sur l'Ukraine par la Russie d'un nouveau missile balistique hypersonique, qui fait augmenter «l'ampleur et la brutalité» de la guerre entre les deux pays.
«Le monde doit réagir. Pour l'instant, il n'y a pas de réaction forte», a déploré M. Zelensky dans un message sur les réseaux sociaux. «Il faut réagir. Nous devons mettre la pression. Il faut pousser la Russie à une véritable paix, qui n'est possible que par la force».
Les États-Unis n'ont «pas de raison» de modifier leur doctrine nucléaire après que la Russie l'a fait, a dit jeudi la porte-parole de la Maison Blanche.
«C'est le même discours irresponsable que nous entendons de la part de la Russie depuis deux ans», a assuré Karine Jean-Pierre après que Moscou a étendu la possibilité d'un recours à l'arme atomique.
Selon plusieurs agences russes, Moscou aurait averti les États-Unis de de missile balistique sur l’Ukraine ce jeudi.
Ce jeudi, l’ONU a estimé que les nouvelles frappes russes avec un missile balistique à moyenne portée étaient un «développement inquiétant».
Ce jeudi, Vladimir Poutine a affirmé que la Russie a frappé l'Ukraine avec un nouveau missile balistique à moyenne portée. Il a également indiqué que Moscou n'excluait pas de frapper les pays dont les armes sont utilisées par l'Ukraine en Russie.
Il a également indiqué que Moscou n'excluait pas de frapper les pays dont les armes sont utilisées par l'Ukraine en Russie. Le dirigeant russe se dit «prêt» à tous les scénarios dans ce conflit.
Un tir de missile intercontinental de la Russie sur l'Ukraine serait "un événement extrêmement grave" s'il était avéré, a estimé jeudi le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères. "Il est évident que si ce tir était confirmé, il s'agirait d'un événement extrêmement grave et il s'agirait surtout d'une poursuite de l'attitude escalatoire de la Russie", a indiqué Christophe Lemoine, tout en soulignant qu'à ce stade, la France n'avait "pas eu la confirmation" d'un tel tir.
La porte-parole de la diplomatie russe a reçu lors d'une conférence de presse l'instruction de ne pas commenter la frappe contre la ville ukrainienne de Dnipro qui, selon Kiev, a été menée jeudi avec un missile intercontinental. Lors de ce briefing, Maria Zakharova a été interrompue par un appel téléphonique. On entend ensuite une voix au bout du fil lui demandant de "ne pas pas commenter" la frappe "de missiles balistiques" sur l'usine de fabrication de satellites Pivdenmach, située dans le centre de Dnipro.
Un tir de missile intercontinental de la Russie sur l'Ukraine "marquerait une escalade claire" de la part de Vladimir Poutine, a estimé jeudi un porte-parole de la Commission européenne. "Nous suivons bien sûr les informations selon lesquelles la Russie aurait utilisé un missile balistique intercontinental contre une ou plusieurs cibles en Ukraine. (...) Il est évident qu'une telle attaque marquerait une nouvelle escalade de la part de (Vladimir) Poutine", a réagi Peter Stano.
Le missile balistique intercontinental tiré jeudi matin par la Russie sur l'Ukraine ne portait pas d'ogive nucléaire, a indiqué à l'AFP une source au sein de l'armée de l'air ukrainienne. "C'est évident" que le missile ne portait pas de charge nucléaire, vu l'ampleur limitée des dégâts, a-t-elle ajoutée. Selon Kiev, la Russie a attaqué la ville ukrainienne de Dnipro (centre-est) avec neuf missiles dont un intercontinental. L'attaque a fait deux blessés et des dégâts mineurs, selon les autorités régionales.
La Russie a revendiqué jeudi la prise d'une petite localité près de Kourakhové, dans l'est de l'Ukraine, l'un des secteurs du front où ses troupes avancent depuis plusieurs mois face à l'armée ukrainienne. "Des unités du groupement Sud (...) ont libéré la localité de Dalné", a indiqué le ministère russe de la Défense dans un communiqué. Cette localité est située à environ cinq kilomètres au sud de Kourakhové.
Le Kremlin a refusé jeudi de commenter l'accusation de l'Ukraine selon laquelle Moscou a tiré pour la première fois sur son territoire un missile intercontinental, un type d'armement conçu dans le cadre de la dissuasion nucléaire mais qui peut être armé d'une charge conventionnelle. "Je n'ai rien à dire sur ce thème", a dit le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, interrogé par des médias à ce sujet lors d'un briefing quotidien.
Le ministère russe de la Défense a annoncé jeudi avoir abattu "deux missiles de croisière +Storm Shadow+ de fabrication britannique" tirés par l'Ukraine et qui visaient son territoire, sans préciser le lieu ni le moment de cette interception. Des médias britanniques avaient annoncé mercredi que Kiev avait utilisé pour la première fois ces missiles longue portée après avoir obtenu l'autorisation de Londres.
Le Kremlin a affirmé jeudi que la Russie ferait le "maximum d'efforts" pour empêcher une guerre nucléaire après une révision de la doctrine russe qui élargit la possibilité d'utiliser l'arme atomique, en pleine tension entre Moscou et l'Occident autour du conflit en Ukraine. "Nous avons souligné que, suivant notre doctrine, la Russie adopte une position responsable afin de faire le maximum d'efforts pour ne pas permettre un tel conflit", a déclaré le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, disant espérer que "d'autres pays" auront "cette posture responsable".
La Russie a tiré jeudi un missile balistique intercontinental lors d'une attaque sur la ville de Dnipro dans le centre-est de l'Ukraine, pour la première fois depuis le début son invasion en 2022, a accusé l'armée de l'air ukrainienne. "Un missile balistique intercontinental a été lancé depuis la région russe d'Astrakhan" dans, a indiqué l'armée de l'air dans un communiqué. "C'est la première fois. Nous n'avons pas jamais eu ce genre de missiles avant", a précisé à l'AFP une source au sein de cette armée. Ce type de missiles sont conçus pour transporter des ogives nucléaires et frapper à des milliers de kilomètres de distance.