Ce jeudi 16 février, Kevin O’Connor, le praticien qui suit Joe Biden depuis plus d’une dizaine d’années, a fait savoir que le président américain était en «bonne santé», «vigoureux» et «apte» à remplir ses fonctions. À 80 ans, le locataire de la Maison-Blanche envisage un second mandat.
Alors qu’il envisage de présenter officiellement sa candidature à sa propre succession en 2024, le président américain Joe Biden a présenté ce jeudi 16 février au soir son bilan de santé.
Selon Kevin O’Connor, son médecin qui le suit depuis plus d’une dizaine d’années, le chef de l’État américain est «en bonne santé», «vigoureux» et «apte» à remplir ses fonctions. Pour déterminer la santé de Joe Biden, le praticien a conduit une série d’examens, dont en particulier «un examen neurologique extrêmement détaillé», selon le rapport rendu public par la Maison Blanche.
Kevin O’Connor note toutefois qu'une «lésion» a été prélevée de la poitrine du président et fera l’objet d’une autopsie. Pour le reste, Joe Biden ne présente que des affections sans gravité majeure, traitées par trois médicaments sur ordonnance.
Le démocrate est ainsi traité pour une «fibrillation auriculaire non valvulaire», condition cardiaque qui est «stable» après traitement, un taux élevé de lipides dans le sang également corrigé avec succès par un traitement, et des allergies.
Pour le reste, pas de changement non plus : le président des Etats-Unis mesure 1m83 pour 81 kilos, porte des lentilles de contact, ne fume pas et ne boit pas, et fait du sport cinq fois par semaine.
L’âge de Joe Biden, une source d’attaque
Le président américain fait jusqu'ici preuve d'une endurance peu commune à son âge, enchaînant interventions publiques et déplacements.
Mais son âge est un angle d'attaque fréquent de l'opposition républicaine. Certains opposants du président assurent même qu'il n'aurait plus toute sa tête, au vu notamment de certains moments de confusion.
Le président démocrate a toujours tenu à être transparent concernant sa santé. En novembre 2021, il s'était déjà plié à un examen complet dont la Maison Blanche avait diffusé le rapport.
Ce jour-là, Joe Biden avait transféré ses pouvoirs pendant une heure et ving-cinq minutes à Kamala Harris, sa vice-présidente, le temps de subir une coloscopie sous anesthésie générale. Elle était alors brièvement devenue la première femme à détenir les prérogatives présidentielles dans l'histoire des Etats-Unis.