La moitié des chars lourds russes ont probablement été détruits ou capturés par l'Ukraine, a affirmé vendredi une responsable du Pentagone.
La Russie a "probablement perdu la moitié de sa principale réserve de chars de combat lors de batailles et de captures par les Ukrainiens", a affirmé Celeste Wallander lors d'un événement en ligne pour le Center for a New American Security.
Le président américain Joe Biden se rendra en Pologne du 20 au 22 février, peu avant le premier anniversaire de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, a annoncé vendredi sa porte-parole Karine Jean-Pierre.
Il y rencontrera le président polonais Andrzej Duda "pour parler de notre coopération bilatérale et de nos efforts collectifs pour soutenir l'Ukraine et renforcer les capacités de dissuasion de l'Otan", a-t-elle précisé.
La Banque mondiale a annoncé vendredi qu'elle allait verser 50 millions de dollars à l'Ukraine pour reconstruire des infrastructures de transport afin notamment de faciliter l'acheminement de l'aide humanitaire et indiqué qu'une aide supplémentaire allant jusqu'à 535 millions de dollars devrait suivre.
Ces fonds doivent permettre de "réparer et restaurer le réseau de transport de l'Ukraine afin de soutenir l'aide humanitaire immédiate et le redressement (du pays), et d'augmenter la capacité des couloirs d'importation et d'exportation", a détaillé l'institution dans un communiqué.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dénoncé vendredi l'éventualité d'une présence des athlètes russes aux Jeux olympiques de Paris 2024, ce qui serait selon lui un "signe de violence et d'impunité", y compris sous bannière neutre.
"Tandis que la Russie tue et terrorise, les représentants de cet Etat terroriste n'ont pas leur place dans les compétitions sportives et olympiques", a déclaré M. Zelensky lors d'une réunion par visioconférence avec des ministres des Sports de plusieurs pays.
"La simple présence de représentants de l'Etat terroriste est une manifestation de violence et d'impunité", a-t-il poursuivi, ajoutant: "et cela ne peut pas être couvert par une prétendue neutralité ou un drapeau blanc".
Les forces russes ont consolidé leurs positions au nord de Bakhmout, coupant une importante voie d'approvisionnement ukrainienne, et à Vougledar, où elles sont à l'offensive, annonce un responsable de l'occupation russe.
Près de Bakhmout, l'épicentre des combats dans l'est de l'Ukraine, les soldats russes ont "consolidé leurs positions dans la partie nord", a déclaré Denis Pouchiline, un responsable séparatiste, cité par les agences de presse russes.
La Première ministre italienne Giorgia Meloni critique à nouveau l'invitation du président ukrainien Volodymyr Zelensky mercredi au siège de la présidence française où il "manquait 25" dirigeants européens affichant "le message d'unité" de l'UE en soutien à Kiev.
L'Ukraine affirme avoir intercepté 61 missiles sur les 71 tirés vendredi par la Russie contre son territoire, ajoutant avoir également abattu cinq drones de conception iranienne utilisés par Moscou.
Vendredi, "l'ennemi a tiré 71 missiles Kh-101, Kh-555 et missiles de croisière Kalibr (...) Les forces de défense antiaérienne ont détruit 61 missiles", a affirmé l'armée de l'air ukrainienne dans un communiqué. Les autorités ukrainiennes ont rapporté que plusieurs projectiles ont touché des sites énergétiques à travers le pays.
La Roumanie, membre de l'Otan, a démenti vendredi le survol de son espace aérien par deux missiles de croisière russes avant d'entrer en Ukraine, en réaction à des déclarations du chef de l'armée ukrainienne.
"Le système de surveillance aérienne a détecté un projectile tiré depuis un bateau russe situé en mer Noire" en direction de l'Ukraine, a indiqué le ministère de la Défense dans un communiqué. "Mais à aucun moment, il n'est entré dans l'espace aérien roumain".
La Moldavie va convoquer l'ambassadeur de Russie après l'annonce par le chef de l'armée ukrainienne qu'un missile de croisière avait survolé le territoire de cette ex-république soviétique, a annoncé vendredi le ministère moldave des Affaires étrangères.
Cette décision vise à protester "contre la violation inacceptable de notre espace aérien par un missile russe", selon un communiqué.
Le président russe Vladimir Poutine prononcera le 21 février un discours sur l'état de la nation, a indiqué vendredi le Kremlin, trois jours avant le premier anniversaire de l'offensive de l'armée russe en Ukraine.
"Le 21 février, le président de la Fédération russe s'adressera à l'Assemblée fédérale (qui rassemble les deux chambres du Parlement russe, ndlr)", a indiqué à la presse le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, précisant que le discours aborderait "la situation actuelle", notamment l'offensive russe en Ukraine et la situation économique dans le pays, et aura lieu dans un palais des congrès près de la place Rouge.
Le chef de l'armée ukrainienne a affirmé que deux missiles de croisière russes avaient survolé vendredi matin la Roumanie, pays membre de l'Otan, ainsi que la Moldavie avant d'entrer en Ukraine.
Deux projectiles tirés "depuis la mer Noire" ont "traversé l'espace aérien roumain à approximativement 08H33 GMT" avant d'entrer dans l'espace aérien ukrainien, a affirmé dans un communiqué le commandant en chef de l'armée ukrainienne, Valéry Zaloujny. La Roumanie a affirmé que ces informations n'étaient "pas confirmées". La Moldavie a, elle, indiqué qu'un missile était bien entré dans son espace aérien.
Emmanuel Macron n'a pas exclu de retirer la Légion d'honneur remise par son prédécesseur Jacques Chirac au président russe Vladimir Poutine en 2006, tout en expliquant vouloir choisir "le bon moment pour le faire".
Le chef de l'Etat a remis mercredi soir à Volodymyr Zelensky, de passage à Paris lors de son second déplacement hors d'Ukraine depuis le début de l'invasion russe, la Grand’Croix de la Légion d’honneur. Il s'agit de la plus haute distinction qu'un président français puisse décerner à un homologue.
Interrogé par la presse à l'issue d'un sommet européen à Bruxelles dans la nuit de jeudi à vendredi, il a expliqué que cette distinction était "un élément de justice et de reconnaissance de notre pays" à l'égard du président ukrainien.
La Russie a mené vendredi matin une "attaque massive" avec des missiles et des drones kamikazes, "touchant" plusieurs sites énergétiques en Ukraine, a affirmé l'armée ukrainienne, après une tournée en Europe du président ukrainien Volodymyr Zelensky pour réclamer plus d'armes à ses alliés.
Selon l'armée de l'air ukrainienne, la Russie a tiré "six missiles de croisière Kalibr", "jusqu'à 35 missiles guidés anti-aériens S-300 sur les régions de Kharkiv et Zaporijjia", et utilisé "sept drones Shahed". "L'ennemi a frappé les villes et les infrastructures essentielles de l'Ukraine", a-t-elle indiqué dans un communiqué.
Emmanuel Macron a affirmé dans la nuit de jeudi à vendredi que des avions de chasse réclamés par l'Ukraine ne pourraient "en aucun cas" être livrés "dans les semaines qui viennent", assurant privilégier des armes "plus utiles" et "plus rapides". "Je n'exclus absolument rien", a assuré le président français devant la presse au sujet de livraisons d'avions de combat.
Mais "ça ne correspond pas aujourd'hui aux besoins", a-t-il estimé, à l'issue d'un sommet européen à Bruxelles en présence de son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky. Tout au long de sa tournée européenne mercredi et jeudi, le président ukrainien a martelé que son pays avait besoin d'avions de chasse pour mettre fin à la guerre menée par la Russie.