Ce vendredi 27 janvier, en début de soirée, un attentat contre une synagogue a fait au moins sept morts, dans le quartier de Neve Yaakov, à Jérusalem-Est. L'assaillant a été «neutralisé».
Une attaque violente près d'une synagogue. Au moins sept personnes sont mortes après un attentat dans le quartier de Neve Yaakov, situé à Jérusalem-Est, quartier peuplé à majorité par des colons juifs.
Clip from the Israeli media on the attack in Jerusalem. The death toll is now up to 8. pic.twitter.com/N4FWeh4cIs
— Mike (@Doranimated) January 27, 2023
L'attaque a eu lieu vers 20h30 heure locale pendant les prières du début du shabbat.
«Sept personnes ont été tuées par un assaillant armé ayant ouvert le feu» dans la rue à proximité de la synagogue, a indiqué un porte-parole de la police israélienne. Le nombre exact de personnes blessées n'a pas été communiqué.
L'assaillant est un Palestinien de 21 ans
Kobi Shabtai, le chef de la police israélienne, a déclaré qu'il s'agissait «d'une des pires attaques de ces dernières années» contre des Israéliens.
«C'est une attaque extrêmement violente (...) Cela fait plusieurs années qu'il n'y a pas eu de bilan aussi lourd. On parle de civils israéliens qui sortaient de la prière du vendredi soir, ce ne sont pas des combattants, ce ne sont pas soldats, ce ne sont pas des policiers», a réagi sur CNEWS, Simon Seroussi, porte-parole de l'ambassade d'Israël à Paris.
Selon les autorités, l'assaillant est un Palestinien résident de Jérusalem-Est et âgé de 21 ans. Il a été abattu par des policiers alors qu'il prenait la fuite en voiture.
L'attentat survient dans un contexte de flambée de violences entre Israéliens et Palestiniens depuis 36 heures.
Rapidement après les faits, les Etats-Unis ont condamné une attaque «absolument épouvantable». «Nous sommes solidaires du peuple israélien», a ajouté le porte-parole adjoint du département d'Etat, Vedant Patel.
La France a également dénoncé une «effroyable attaque terroriste», par le biais d'un communiqué du ministère des Affaires étrangères. «Cette attaque contre des civils, au moment de la prière, et le jour des commémorations internationales des victimes de la Shoah, est particulièrement abjecte», a également souligné le Quai d'Orsay.