Jair Bolsonaro a quitté l’hôpital d’Orlando (Etats-Unis) ce lundi après une journée d’hospitalisation pour une «adhérence» intestinale. L'ancien président brésilien est fréquemment sujet à des alertes abdominales depuis l’attaque au couteau dont il a été victime en 2018.
Une nouvelle alerte médicale. L’ex-président du Brésil Jair Bolsonaro a quitté l’hôpital d’Orlando (Etats-Unis) ce lundi 9 janvier après une journée d’hospitalisation pour une «adhérence» intestinale.
«Hier, j'ai eu une nouvelle adhérence», a rapporté le leader d’extrême droite sur Twitter. Depuis l’attaque au couteau subie en septembre 2018 à Juiz de Fora (Brésil), en pleine campagne électorale pour l’élection présidentielle, l’homme de 67 ans a eu de multiples alertes abdominales.
- Após facada sofrida em Juiz de Fora/MG, fui submetido à 5 cirurgias. Desde a última, por por 2x tive aderências que me levaram à outros procedimentos médicos.
- Ontem nova aderência e baixa hospitalar em Orlando/USA.
- Grato pelas orações e mensagens de pronto restabelecimento. pic.twitter.com/u5JwG7UZnc— Jair M. Bolsonaro (@jairbolsonaro) January 10, 2023
Il a échappé de peu à la mort après cette attaque à l’arme blanche, confirmant sur le réseau social avoir «subi 5 interventions chirurgicales» depuis cet épisode en 2018. Sur Twitter, il a aussi fait part de sa reconnaissance «pour les prières et les messages de prompt rétablissement».
les partisans de Jair Bolsonaro donnent l'assaut
L’annonce de cette hospitalisation est survenue au lendemain de l’assaut donné par des milliers de ses partisans contre des lieux hautement symboliques à Brasilia. Ces derniers ont saccagé le Palais présidentiel, le Congrès et la Cour suprême du Brésil pour protester contre l’élection de Lula comme nouveau président du pays.
Jair Bolsonaro a d’ailleurs refusé de remettre l’écharpe présidentielle à son opposant, qui l’a battu sur le fil avec 50,9 % des voix contre 49,1 % pour le leader d’extrême droite. Il a alors préféré quitter le Brésil deux jours avant l’investiture de Lula, le 1er janvier dernier, pour rejoindre la Floride.
Quelques heures après l’attaque des manifestants à Brasilia, Jair Bolsonaro a condamné «les déprédations et invasions de bâtiments publics». Il a néanmoins rejeté la faute de cet assaut sur Lula, coupable selon lui d’avoir encouragé la violence fasciste dans le pays.