L’ancien majordome de Lady Diana, Paul Burrell, a reçu des excuses publiques ce mardi 20 décembre ainsi que des dommages-intérêts de la part du Mirror Newsgroup pour piratage téléphonique.
Il était son «confident». L’ancien majordome de la Princesse de Galles Lady Diana a reçu des excuses publiques de la part du Mirror Group Newspapers (MGN) qui avait engagé des enquêteurs privés afin d'obtenir l'accès à ses messages vocaux.
Présentant les «excuses sincères» de son client, l'avocat de ce groupe de médias Alexander Vakil a reconnu ce mardi 20 décembre «la souffrance causée par l'obtention d'informations privées et l'accès à sa messagerie vocale». Il a déclaré que l'éditeur du Mirror promettait de «ne jamais réitérer de tels actes».
MGN, propriétaire du Daily Mirror, du Sunday Mirror et de The People, a également accepté de payer des dommages-intérêts substantiels. Le montant n'a pas été précisé.
La presse britannique avait été éclaboussée au début des années 2000 par un vaste scandales d'écoutes illégales de messageries téléphoniques ayant conduit à la fermeture en 2011 du News of the World, tandis que le Mirror avait été condamné en 2015 à verser des dédommagements record à plusieurs célébrités.
L'avocat de Paul Burrell, Francis Leonard, a souligné les effets des écoutes illégales admises par le tabloïd de gauche : «Du vivant de Diana, les activités de l'accusé ont entraîné la détérioration de la relation (entre Burrell et la princesse, ndlr), car elle pensait à tort que des informations personnelles hautement sensibles étaient divulguées à la presse».
Il y a quelques jours, Paul Burrell s'est rangé du côté des détracteurs du prince Harry en a déclarant dans une interview avec Piers Morgan - tristement connu pour son aversion pour Meghan Markle - que Lady Diana serait mécontente du documentaire de son fils, pourtant lui aussi en guerre contre les dérives des tabloïds et des paparazzis.