L'acteur sud-coréen O Yeong-su, star septuagénaire de la série «Squid Game», est poursuivi en justice pour une agression sexuelle en 2017, a indiqué le parquet sud-coréen ce vendredi 25 novembre.
L'acteur a été laissé en liberté mais risque une lourde peine. Selon des informations de presse, le parquet sud-coréen a formellement accusé ce jeudi 24 novembre O Yeung-su, l'une des stars de la série à succès «Squid Game», d'avoir touché de façon inappropriée le corps d'une femme en 2017.
D'après les médias sud-coréens, le ministère de la Culture du pays a décidé dans la foulée d'interrompre une campagne publicitaire qui le mettait en scène.
La victime avait porté plainte en décembre dernier. Tout au long de l’enquête l’acteur a nié les allégations portées contre lui. «Je lui ai juste tenu la main pour lui montrer le chemin autour d’un lac», a-t-il dit selon les propos rapportés par le DailyMail.
O Yeong-su s'était excusé auprès de la victime présumée l'année dernière, mais il précise qu’il l’avait fait parce que la femme avait dit «qu'elle ne ferait pas d'histoires à ce sujet». «Le fait que je me sois excusé ne signifie pas que j'admets les accusations», a-t-il souligné. L'accusation a déclaré qu'elle possédait des preuves.
Né en 1944 dans l'actuelle ville frontalière nord-coréenne de Kaepung, O Yeung-su est considéré comme l'un des plus grands acteurs de théâtre de Corée du Sud, apparaissant dans plus de 200 productions scéniques depuis 1963 et remportant de nombreux prix importants.
L'acteur de 78 ans était devenu en janvier le premier Sud-Coréen à gagner un Golden Globe Award pour son rôle de vieillard d'apparence vulnérable dans le thriller dystopique à succès de Netflix «Squid Game», vu par des dizaines de millions de personnes depuis son lancement en 2021.
O Yeong-su avait expliqué lors d'une apparition à la télévision en octobre qu'il avait décidé de rejoindre la série pour son acuité sur les problèmes sociaux.
«Notre société fait somme si seul le n°1 est le survivant. Le n°2 a perdu contre le n°1, mais a battu le n° 3. Après tout, tout le monde est gagnant », avait-il déclaré.