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Twitter : nouvelle vague de départs dans l'entreprise après l’ultimatum d’Elon Musk à ses salariés

Jeudi soir, des messages anti-Elon Musk ont été projetés sur la façade du siège de l'entreprise à San Francisco, juste à côté du logo, dont «Elon Musk, ferme-la», «Stop au Twitter toxique» ou «En avant vers la faillite». [Constanza HEVIA / AFP]

Les départs se multipliaient chez Twitter ce jeudi 17 novembre, au lendemain d'un ultimatum d'Elon Musk, propriétaire et patron de Twitter depuis trois semaines, qui a demandé aux employés rescapés de la première vague de licenciements de choisir entre se donner «à fond, inconditionnellement», et partir.

Elon Musk avait donné un peu plus de 24 heures aux salariés pour choisir entre le travail «à fond» ou la porte. Des centaines de salariés ont démissionné, jeudi, au lendemain d’un ultimatum d’Elon Musk. «Et… nous venons d’atteindre un nouveau pic d’utilisation de Twitter, lol», a ironisé Elon Musk, qui a racheté la plate-forme pour 44 milliards de dollars le 27 octobre.

Le multimillionnaire a aussi tweeté un drapeau de pirate à tête de mort et un mème, montrant un homme au visage d’oiseau bleu, posant devant une tombe aussi masquée d’un oiseau bleu, comme si Twitter assistait, hilare, à son propre enterrement. Un message supprimé par son auteur depuis.

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Le nouveau patron de Twitter avait demandé aux employés rescapés de la première vague de licenciements de choisir. Plus de 3.000 employés du groupe avaient déjà été licenciés il y a deux semaines par le multimilliardaire.

«bâtir un Twitter 2.0 révolutionnaire»

Jeudi soir, de nombreux utilisateurs du réseau social, notamment des anciens collaborateurs, des journalistes et des analystes, se demandaient donc si la fin de Twitter serait proche. Ce même jour, Twitter a prévenu tous les employés que les bâtiments de l'entreprise étaient temporairement fermés et inaccessibles, même avec un badge, d'après un courrier interne publié par plusieurs médias américains. «Les bureaux rouvriront lundi 21 novembre. Merci pour votre flexibilité. Merci de continuer à vous conformer au règlement interne en vous abstenant de discuter d'informations confidentielles sur les réseaux sociaux, avec la presse ou ailleurs», avait indiqué le message.

Mercredi, Elon Musk avait demandé individuellement aux employés du réseau social de s'engager à «travailler de longues heures à haute intensité», «pour bâtir un Twitter 2.0 révolutionnaire et réussir dans un monde de plus en plus concurrentiel». «Seule une performance exceptionnelle vaudra une note suffisante», a-t-il précisé dans ce courrier interne consulté par l'AFP.

Les salariés avaient jusqu'à jeudi après-midi pour cliquer sur la case «oui», sous peine de devoir quitter Twitter avec une indemnité correspondant à trois mois de salaire. Une méthode qui détonne même aux Etats-Unis, où le droit du travail est moins protecteur des salariés que dans beaucoup de pays développés.

Jeudi soir, des messages anti-Elon Musk ont été projetés sur la façade du siège de l'entreprise à San Francisco, juste à côté du logo, dont «Elon Musk, ferme-la», «Stop au Twitter toxique» ou «En avant vers la faillite», d'après des photos de Gia Vang, une journaliste de l'antenne locale de la chaîne NBC.

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