Le milliardaire Elon Musk a annoncé ce mardi, le report du lancement du nouvel abonnement payant à Twitter au 29 novembre prochain, un projet qui divise de nombreux internautes depuis plus d’une semaine.
Un projet qui ne fait pas l’unanimité. Le lancement du nouvel abonnement payant à Twitter va être reporté au 29 novembre prochain, a annoncé Elon Musk ce mardi, après dix jours de controverses multiples autour du projet phare du nouveau propriétaire.
Initialement lancé il y a une semaine sur les iPhones, le «Blue Verified» avait été accueilli dans une véritable cacophonie, quelques jours après le licenciement de la moitié des 7.500 employés de la société.
De nombreux comptes certifiés se sont alors fait passer pour des célébrités ou de grandes entreprises, allant de Stephen King à LeBron James ou encore Nintendo. Ce petit jeu de rôle aura duré 48 heures, forçant par exemple la marque pharmaceutique Eli Lilly à s’excuser, suite au succès d’un tweet écrit en son nom, promettant de l’insuline gratuite, avec une chutte de la cotation en bourse à la clé.
Ces usurpations d’identité massives ont conduit le propriétaire de l’application à stopper «Twitter Blue» vendredi dernier.
De nombreux changements pour l’oiseau bleu
Jusqu’à maintenant, la plate-forme Twitter proposait un service de vérification de l’identité gratuit pour les utilisateurs, et d’autre part, un abonnement payant pour des options supplémentaires, à savoir Twitter Blue.
Sauf qu'Elon Musk a voulu lancer la refonte de cet abonnement pour y ajouter l'authentification, que tous les utilisateurs pourront donc obtenir quelle que soit leur notoriété, moyennant un peu moins de 10 euros par mois.
Dans le système qui sera lancé le 29 novembre, «tout changement de nom causera la perte de la coche bleue jusqu'à ce que le nom soit vérifié par Twitter», a promis Elon Musk mardi. Il a aussi précisé que les personnes qui ne s'abonneront pas perdront la coche bleue (si elles l'avaient obtenue gratuitement) dans les mois qui viennent.
Depuis le rachat de Twitter le 27 octobre dernier, Elon Musk, qui se considère selon ses mots, comme le défenseur ultime de la liberté d’expression, avait fait polémique il y a quelques jours en annonçant publiquement le licenciement d’un de ses salariés, suite à un échange où ce dernier avait contredit les propos du patron de Tesla sur la plate-forme.