Plus de 100 employés de Clarence House, résidence de Charles III lorsqu’il était prince, ont été licenciés à la suite de l’accession au trône de ce dernier. Une annonce faite en période de deuil de sa mère, la reine Elizabeth II, vivement critiquée par un syndicat.
Des changements vont être effectués au sein de la résidence princière. Des licenciements sont «inévitables» à Clarence House, l'ancienne résidence officielle de Charles III à Londres, a confirmé mercredi un porte-parole. Une décision à la rapidité vivement critiquée par un syndicat.
Selon le quotidien The Guardian, des dizaines de membres du personnel de Clarence House ont déjà reçu leur lettre de licenciement. Une centaine de personnes y travailleraient, certaines depuis des dizaines d'années.
Les services du roi et de la reine consort vont être transférés au palais de Buckingham après l'accession au trône de Charles III, devenu roi jeudi dernier après la mort de sa mère Elizabeth II.
«À la suite de l'accession au trône de la semaine dernière, les opérations de la maison de l'ancien prince de Galles et de l'ancienne duchesse de Cornouailles ont cessé et, comme l'exige la loi, un processus de consultation a commencé», a indiqué Clarence House, contacté par l'AFP.
Une décision «sans cœur»
«Notre personnel a rendu de longs et loyaux services et, bien que certains licenciements soient inévitables, nous travaillons d'urgence pour identifier des rôles alternatifs pour le plus grand nombre possible d'employés», a ajouté Clarence House.
«La décision de Clarence House d'annoncer des licenciements en période de deuil est tout simplement sans cœur», a réagi dans un communiqué le secrétaire général du syndicat PCS.
«Si des changements étaient à prévoir au moment où les rôles évoluent au sein de la famille royale, l'ampleur et la rapidité avec laquelle ils ont été annoncés sont impitoyables à l'extrême», ajoute le syndicat.
Les employés de Clarence House ne sont pas représentés par un syndicat reconnu, note toutefois le Guardian.
D'après le journal, les services royaux avaient d'abord voulu retarder l'annonce des licenciements jusqu'à après les funérailles de la reine Elizabeth II lundi. Mais après avis juridique, il aurait été décidé de partager au plus tôt la nouvelle.
Tous les employés licenciés se verront offrir des indemnités de licenciement «améliorées» et aucun ne sera affecté pendant au moins trois mois, selon des sources royales.